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Des enseignantes fidèles au CSSLT

25 janvier 2024

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Comme il a l’habitude de le faire, le Centre de Service scolaire du Témiscamingue (CSSLT) a récemment souligné les années anniversaires de service de son personnel. En consultant la liste partagée par l’organisation sur les réseaux sociaux, on constate que beaucoup d’enseignants et d’enseignantes sont fidèles au CSSLT depuis plusieurs années.

Un coup de cœur pour l’enseignement préscolaire

Caroline Germain, enseignante au primaire, a célébré son 20e anniversaire de carrière au CSSLT. Après avoir enseigné une année à Rouyn-Noranda, elle s’est établie à Ville-Marie avec son conjoint. Au fil de sa carrière, elle a travaillé dans différentes écoles partout sur le territoire et a enseigné à plusieurs niveaux, de la maternelle à la sixième année.

Aujourd’hui, elle travaille auprès des enfants de la maternelle à l’École Saint-Gabriel de Ville-Marie. « Avec du recul, le fait d’avoir travaillé dans différentes écoles m’a permis de découvrir différentes approches, des idées. D’avoir côtoyé des enseignantes aux visions variées m’a permis de forger ma propre personnalité en tant qu’enseignante. Maintenant, j’ai ma couleur comme enseignante grâce à toutes ces rencontres. Je me sens fière du chemin parcouru, des formations reçues, des rencontres réalisées, des embûches rencontrées qui m’ont permis de devenir encore plus compétente », affirme-t-elle.

Si elle a eu un coup de cœur pour le monde du préscolaire, c’est surtout dû la capacité d’émerveillement des enfants de cet âge et de l’impact qu’elle peut avoir au départ du parcours scolaire. « Je souhaite leur donner des bases solides, faire en sorte que la première approche dans le milieu scolaire soit positive, lumineuse, tant pour eux que pour leurs parents. »

Celle qui a entamé sa 21e année d’enseignement au CSSLT est toujours aussi passionnée par son métier aujourd’hui. « Ce que j’apprécie le plus dans mes journées est ce grand sentiment d’accomplissement, cette fierté d’avoir accompagné, motivé, émerveillé, guidé et aimé mes élèves dans leur vie d’enfant une journée de plus. Un de mes grands plaisirs est de voir ce que deviennent mes anciens élèves. Parce que je les aime, je les ai aimés l’instant d’une année, et ils font maintenant partie de moi. Travailler avec des êtres humains c’est la plus belle chose qui soit pour moi. »

Grandir avec le rêve d’enseigner

Sabrina Riedel-Roy, enseignante en formation préparatoire au travail à l’École Rivière-des-Quinze, a toujours aimé apprendre et fréquenter l’école. « Je me rappelle quand j’étais vraiment très jeune, j’ai eu une enseignante de 3e et 4e années qui a vraiment été inspirante pour moi et à partir de ce moment-là, j’ai toujours voulu enseigner. C’était un choix qui était très clair dans ma tête », raconte-t-elle.

C’est après avoir complété un baccalauréat en enseignement au préscolaire et primaire que madame Riedel-Roy a obtenu un premier contrat en adaptation scolaire à la même école. « J’ai vraiment adoré l'expérience! C'était vraiment un monde qui était inconnu pour moi, mais ça se rapprochait quand même beaucoup du primaire, du fait qu’on avait toujours les mêmes élèves. C’était un rythme aussi qui me plaisait beaucoup. Donc finalement, je ne suis jamais repartie de Rivière-des-Quinze! »

En septembre dernier, madame Riedel-Roy entamait sa 16e année d’enseignement au Témiscamingue. Fière de la carrière qu’elle a bâtie au fil du temps, elle se dit motivée par le fait de voir ses élèves évoluer et de contribuer à leur développement. « Moi, je suis en adaptation scolaire, donc c'est sûr que j'ai des élèves qui ont des défis particuliers et quand je peux voir les pas qu’ils réalisent, quand ils vivent des fiertés, alors que leur parcours scolaire n’a pas nécessairement été facile, que je peux les amener à se réaliser à être fier d'eux puis à vivre des réussites, ça je trouve que c'est encore vraiment motivant. »

Elle se dit toutefois aussi reconnaissante de ce que les élèves lui apportent. « Il y a une partie où moi je peux contribuer à leur développement, mais je trouve qu’il y a beaucoup de donnant-donnant. Quand on travaille avec des élèves, il faut être très humble parce que j’apprends encore beaucoup d’eux. Il y a un partage qui se fait, je peux faire une différence pour eux et ils font une différence pour moi. »

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