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L’École Marcel-Raymond agit contre le vapotage

3 juillet 2024

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Le comité du Plan Génération Sans Fumée de l’École Marcel-Raymond (Joany Vachon-Beaulieu, Sonia Bélanger, Annick Beauséjour, Maxime Bourassa, Steve Loiselle, Line Beauregard, France Vallée et Nancy Gallant et Aurélie Pinard-Clouâtre) a organisé, dans les dernières semaines, un concours visant à encourager de saines habitudes de vie, à sensibiliser les jeunes à l'importance de ne pas consommer de nicotine et à ne pas céder à la tentation de commencer.

Dans le cadre du concours intitulé « Créer ta pub, pas ta dépendance », les étudiants étaient invités à concevoir des vidéos répondant à des critères précis en lien avec ses objectifs. « Nous voulions mettre de l’avant le talent des jeunes de l’École Marcel-Raymond et faire en sorte que ce soit eux qui contribuent aux efforts de prévention et de sensibilisation à la cessation de la consommation de nicotine sous toutes ses formes », explique Joany Vachon-Beaulieu, intervenante en prévention des dépendances. Les vidéos devaient notamment durer entre 30 et 60 secondes, encourager les saines habitudes de vie, la prévention et la cessation de la consommation de nicotine sous toutes ses formes, être persuasives, créatives et se démarquer par sa réalisation et sa technique, du scénario aux images, du son au jeu des acteurs.

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Au total, dix publicités ont été soumises et un jury en a sélectionné trois gagnantes qui ont été partagées sur la page Facebook de l’École Marcel-Raymond. La première vidéo, qui a remporté le prix Coup de cœur du Jury, est l'œuvre de Miguel Goupil, élève en première année du secondaire. La deuxième vidéo est une création collective de Kimy Brassard-Girard, Gaël Beauséjour et Ashton Boucher, tous étudiants de deuxième secondaire. Enfin, la troisième vidéo a été réalisée par Aude Bélanger, Aurélie Marleau et Amélie Desjardins, des élèves du deuxième cycle. Les lauréats se sont vu octroyer des chèques cadeaux d’entreprises locales du Témiscamingue. Au total, 1750$ ont été remis en prix pour le travail de sensibilisation des participants.

« Avec le fléau grandissant du vapotage dans nos écoles, le comité de travail du Plan génération sans fumer voulait que les jeunes prennent position sur la consommation de nicotine. Ce n’est pas une surprise de constater que les jeunes sont davantage attirés vers la vapoteuse que la cigarette en raison des saveurs qui sont source d’attraction. Lorsqu’une personne vapote, la saveur se retrouve en bouche bien entendu, mais également sur les lèvres et le côté fruité attire énormément. Les saveurs ont été interdites par la loi au Québec, mais il est facile de se les procurer séparément pour les ajouter aux dispositifs. Avec l’accessibilité à tout ce que l’on souhaite se procurer sur le web, il est facile de commander non seulement le jus à saveur, mais aussi la vapoteuse à la nicotine. Différentes entreprises en vendent également et il semble assez facile de pouvoir se les procurer, même en n’ayant pas l’âge », continue l’intervenante.

Mentionnons que le comité souhaite également sensibiliser les parents. Ces derniers sont encouragés à comprendre les risques associés au vapotage, une forme de consommation de nicotine particulièrement addictive et préoccupante, et à jouer un rôle actif dans la prévention des dépendances.

Qu’est-ce que le Plan génération sans fumée?

Le Plan génération sans fumée (PGSF) est une démarche mise en place par Québec sans tabac dans les écoles secondaires du Québec dont le but est de prévenir la consommation des produits du tabac et le vapotage chez les élèves, soutenir la cessation tabagique et du vapotage, favoriser le respect de la Loi concernant la lutte contre le tabagisme, créer une nouvelle norme sociale de non-usage des produits reliés à la dépendance à la nicotine et dénormaliser l’usage du tabac et des produits de vapotage.

Pour atteindre leurs objectifs, les écoles PGFS effectuent sept actions qui s’articulent autour de trois axes d’intervention, avec le soutien du Conseil québécois sur le tabac et la santé : la prévention, la cessation et l’application de la loi. Les écoles doivent mettre en place un comité, renforcer les connaissances des membres du comité, dresser le profil tabagique/vapotage de l’école, concevoir sa stratégie, réaliser son premier plan d’action, organiser le lancement de sa stratégie, et, finalement, pérenniser et évaluer son PGSF.

Cette démarche permet d’implanter des projets communautaires, d’offrir des services de cessation, de développer une stratégie et d’appliquer la règlementation plus uniformément. Enfin, au moyen d’évaluations diverses, le PGSF permet de tracer l’évolution des établissements et d’observer le progrès qu’ils ont fait, ce qui est valorisant pour les membres du personnel en plus de transmettre une image positive de l’école à la communauté.

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