— PUBLICITÉ—

Un peu du Témiscamingue à «Pignon sur rue»

21 août 2024

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Le docuréalité Pignon sur rue fera son grand retour au petit écran dès le 2 septembre sur les ondes de Télé-Québec. Dans cette émission, on assiste au quotidien de jeunes adultes qui quittent leurs régions natales et qui s’installent à Montréal pour y cohabiter et découvrir un environnement bouillonnant de possibilités.

Parmi les sept colocataires, qui arrivent chacun avec leurs aspirations personnelles, professionnelles ou scolaires ainsi que leurs défis, deux proviennent de l’Abitibi-Témiscamingue, Logan et Moreen. Logan Miljours partage une maison à Béarn avec son conjoint les fins de semaine lorsqu’elle ne travaille pas à Rouyn-Noranda. L’an dernier, elle avait représenté l’Abitibi-Témiscamingue en esthétique aux Olympiades québécoises des métiers et des technologies.

— PUBLICITÉ—

Avant de se faire approcher par une recherchiste via les réseaux sociaux, la Témiscabitibienne n’avait jamais entendu parler de l’émission. « Elle m’a parlé de ça, elle était vraiment fine, et on connaissait des gens en commun au Témiscamingue et à Rouyn. Elle m’a parlé de l’expérience, je me suis dit que je n’avais rien à perdre, je vais déposer ma candidature! »

Pour elle, cette aventure représente l’opportunité de vivre une dernière fois sa vie plus intensément. Son plus gros défi est toutefois de mettre sa vie normale sur pause. « Je mets vraiment sur pause là-dessus pour aller vivre une expérience totalement hors du commun et hors de la norme. Je me suis dit j’ai juste 24 ans faits que je suis encore jeune, je ne suis pas obligée de vivre le mode de vie d’une fille de 30 ans, mais c’est quand même difficile de mettre sur pause son salaire d’adulte avec ses fréquentations d’adulte et ses habitudes d’adulte. Moi j’aime bien qualifier ça d’adulte premium et là on dirait que je retombe à adulte régulier! », explique-t-elle.

Elle profite de son passage en ville pour suivre une formation en maquillage permanent afin d’élargir son offre de service. « Les formations en esthétique ne sont jamais bien longues, mais c’est très cher. Je trouvais ça important d’en profiter parce qu’en tant qu’esthéticienne, c’est vraiment important qu’on se tienne à jour dans notre métier. »

Maureen, quant à elle, a quitté le Togo avec ses parents à l’âge de quatre ans pour s’installer à Rouyn-Noranda. Ce nouveau chapitre montréalais lui permettra de faire un baccalauréat en études asiatiques à l’Université de Montréal. Elle souhaite également rejoindre une troupe de théâtre amateur. Âgée de 20 ans, elle a hâte de quitter le nid familial pour commencer sa vie d’adulte.

L’appartement que les deux femmes partagent avec cinq autres colocataires se trouve dans le quartier Pointe-Saint-Charles, dans le sud-ouest de Montréal. Selon la production, les résidentes et résidents de ce quartier se sont toujours donnés les outils nécessaires pour avancer collectivement et contribuer au développement de leur milieu de vie. Leurs luttes sociales et politiques ont valu à Pointe-Saint-Charles le surnom de « Village irréductible ».

Articles suggérés