C’est le 9 août de chaque année que les communautés autochtones célèbrent la Journée internationale des peuples autochtones. Au Québec, ce ne sont pas toutes les communautés autochtones qui soulignent cet événement. « Pour nous, c’est beaucoup plus la Journée nationale des peuples autochtones qui est célébrée, pas toutes les communautés qui célèbrent la Journée internationale des peuples autochtones. Quelquefois, c’est par manque de moyens et de ressources », fait savoir Gérard Coulombe, président Grand-Chef de l’Alliance autochtone du Québec.

L’impact de la COVID-19

Le contexte de la COVID-19 et les mesures imposées par les autorités de la santé ont eu un impact remarquable sur les regroupements et les célébrations chez les communautés autochtones. « Dans un contexte normal, ce sont les beaux rassemblements avec les membres des communautés, les membres d’autres communautés y sont invités et, lors de ces journées, ont y retrouve de la danse autochtone, de la musique autochtone, des repas communautaires permettant aux participants de fraterniser, des échanges et des expositions de produits fabriqués par les membres que les gens peuvent aussi acheter. Le tout se déroule sans aucune boisson et les gens non autochtones y sont les bienvenus. Il y a normalement des invités spéciaux, que ce soit politique et même des gens qui nous représentent sur le plan national au Congrès des peuples autochtones du Canada », explique le président Grand-Chef de l’Alliance autochtone du Québec.

Le libre choix des thématiques

Chaque année, les communautés autochtones choisissent une thématique de célébration. « Pour le moment, le programme et la thématique sont laissés à la discrétion des communautés qui organisent la journée et je crois que nous devons laisser cette liberté à nos communautés. Selon moi, ces communautés font un très bon travail, précise monsieur Coulombe. La Journée internationale des peuples autochtones devrait être une journée de réflexion et de recherche d’idées et de solutions afin de faire avancer la cause autochtone au Québec, au Canada, mais aussi dans le monde. Nous ne devons pas oublier ce que nos peuples ont vécu et devons chercher et proposer des moyens afin que nos peuples autochtones soient respectés. Nous ne devons pas vivre dans le passé, mais nous devons nous souvenir du passé pour que ces choses n’arrivent pas à nouveau », a-t-il terminé.