Le Complexe des eaux profondes (CEP) tenait son assemblée générale annuelle le 18 novembre dernier. Lors de celle-ci trois postes d’administrateurs étaient en élection. Le conseil d’administration est aujourd’hui formé de Nathalie Cardinal, France Lessard, Jessica Roberge, Frédéric Gingras, Berlinda Wabegijig, Adèle Chaumont-Morissette et Marc Girard. C’est une vingtaine de personnes qui ont assisté à l’assemblée et elle a été l’occasion d’échanger sur les enjeux à venir.

L’assistance a notamment apporté différentes idées pour le financement, soit le point majeur des travaux du CEP. « Arriver à financer le projet est ce qui occupe le plus nos travaux actuels. Les échanges lors de la rencontre nous ont apporté de nouvelles idées. Nous aurons une campagne de communication à prévoir en vue de la campagne de levée de fonds, explique Nathalie Cardinal, présidente du Complexe des Eaux profondes. Nos démarches se poursuivent afin de financer le projet. Nous sommes à l’affût des appels de projets en infrastructures sportives des différents programmes de subventions gouvernementales autant au provincial qu’au fédéral. Ce type de programmes existe surtout au niveau provincial et c’est de ces programmes que proviendrait la grande majorité des investissements. Nous avons l’intention de déposer un projet en 2025 et espérons que la deuxième fois sera la bonne. »

Rappelons qu’en juillet dernier, le CEP avait annoncé que le projet qu’il avait déposé dans le cadre du programme d’aide financière aux infrastructures récréatives sportives et plein air (PAFIRSPA) n’avait pas été retenu. Il s’agissait d’un revers pour le conseil d’administration. Cependant, l’objectif de doter le Témiscamingue d’une nouvelle infrastructure aquatique est toujours bien présent. La piscine de Ville-Marie étant maintenant fermée depuis près de six ans.

Depuis l’annonce, les travaux du conseil d’administration n’ont pas cessé. Au contraire. Ces membres sont toujours motivés à réaliser le projet. « Nous comptons présenter le projet dans la formule actuelle. Nous croyons qu’il s’agit d’un minimum afin de permettre la tenue de compétitions, de formations et avoir des infrastructures attrayantes pour la population témiscamienne. Nous parlons d’un complexe qui sera utilisé pour les 50 à 60 prochaines années. C’est important d’avoir des installations qui répondent à nos besoins », précise madame Cardinal.

Le projet déposé l’an dernier était évalué à 27 millions de dollars. Le colossal document de 1750 pages représente énormément de travail pour l’organisme. Le plan des infrastructures aquatiques présentées consiste en un bassin de quatre corridors comme l’ancienne installation, cependant sans la zone profonde de 12 pieds. Un deuxième bassin récréatif viendrait s’ajouter. Celui-ci posséderait des jeux et une entrée progressive permettant aux plus petits ainsi que les gens à mobilité réduite de s’y baigner. Le complexe aura également un bassin thérapeutique pour les gens ayant besoin de réhabilitation. Le Témiscamingue est la seule MRC de la région à ne pas avoir cette installation sur son territoire.

Le CEP fera appel au soutien du milieu avec une campagne de financement. Le montant prévu provenant du milieu est de 740 000$. L’organisme aimerait amasser plus afin de réduire la contribution des municipalités. L’organisme continue de travailler avec ardeur pour concrétiser ce projet pour le Témiscamingue. La persévérance de son conseil d’administration et le soutien de la communauté permettent d’envisager l’avenir avec optimisme. Grâce à une mobilisation locale et à des efforts soutenus pour obtenir des subventions, on espère doter la région d’infrastructures aquatiques qui répondront aux besoins des citoyens tout en favorisant le développement et le bien-être collectif.