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Prudence sur la glace!

20 décembre 2024

par : Communiqué

Avec l’hiver qui s’installe et les premiers gels sur les cours d’eau du Québec, la tentation de s’aventurer sur la glace après une première bordée de neige peut être grande pour les amateurs de motoneige, de pêche sur glace, de hockey ou d’activités en plein air. Cependant, il est important de rappeler que la neige ne contribue pas à épaissir la glace. Au contraire, elle agit comme un isolant, ralentissant le processus de congélation. Il faut donc plusieurs journées de froid intense pour que la glace atteigne une épaisseur sécuritaire. En début de saison, la glace est trop mince et insuffisamment résistante pour s’y aventurer.

Des décès évitables

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Les premiers mois de l’année 2024 ont été marqués par trois noyades liées à un bris de glace, soit une de plus que l’année dernière. Ces événements tragiques démontrent que les risques de noyade ne se limitent pas à l’été. En hiver, la glace peut sembler sécuritaire, mais des variations de température ou des courants sous-jacents peuvent rendre certains endroits fragiles, voire dangereux.

« Pratiquer de manière sécuritaire son sport préféré durant la saison hivernale nécessite une vigilance constante et un respect strict des consignes de sécurité. La glace peut donner une illusion de solidité, mais un simple faux pas peut suffire pour transformer une activité plaisante en drame », Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage.

Voici un rappel des règles essentielles pour un hiver sécuritaire. Pour les amateurs de motoneige et VTT : utilisez les sentiers balisés, faites appel à des guides certifiés, planifiez votre itinéraire, portez des vêtements adaptés (une combinaison thermique flottante ou un vêtement de flottaison individuel) et partagez vos plans de sortie, incluant votre itinéraire et l’heure prévue de retour avec un proche.

Pour les activités récréatives sur glace, vérifiez l’épaisseur de la glace (une glace sécuritaire pour marcher ou patiner doit avoir au moins 10 cm d’épaisseur, et 12 cm pour une motoneige), reconnaissez les signes (une glace opaque ou fissurée est un danger) et apportez de l’équipement de survie (pics à glace, une corde et un sifflet peuvent être cruciaux en cas d’urgence).

Apprendre à interpréter l’apparence de la glace est fondamental pour réduire les risques. Si la glace claire et transparente, c’est sécuritaire lorsqu’elle atteint une épaisseur minimale de 4 pouces, si la glace est blanche ou opaque, elle plus fragile, car elle contient des bulles d’air et finalement, si la glace est grise ou foncée, c’est dangereux, car elle indique la présence d’eau. Ces distinctions sont particulièrement importantes pour ceux qui pratiquent la pêche sur glace ou d’autres sports hivernaux nécessitant de rester immobile sur un plan d’eau gelé.

Rappelons que la consommation d’alcool ou de drogues est souvent impliquée dans les accidents liés aux véhicules hors route. Les effets de ces substances altèrent les réflexes, la coordination et le jugement, augmentant ainsi les risques de noyade. Les sanctions pour conduite avec facultés affaiblies s’appliquent aussi bien aux véhicules récréatifs qu’aux voitures.

Autosauvetage : la règle 1-10-1

Connaître les bonnes techniques peut faire toute la différence en cas de chute dans l’eau glacée. Voici le principe de survie à appliquer en cas d’immersion en eau froide. Une minute pour reprendre son souffle : Éviter de paniquer, le corps réagit au choc thermique, mais cela passe rapidement. Ensuite, on a 10 minutes pour tenter de sortir de l’eau, soit en utilisant des pics à glace ou un objet flottant pour remonter sur la surface. Si on n’y parvient pas, rester à flot en économisant votre énergie. Finalement, on a une heure avant de subir une hypothermie grave : on se réchauffe immédiatement et on appelle les secours.

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