Comme à chaque année, l’initiative « J’achète un livre québécois » constitue un carrefour de littérature et d’engagement envers les écrivains et le livre québécois. « Encore une fois, nous vous invitons le 12 août à vous procurer un livre québécois (ou deux, ou trois?), à poser un geste concret et positif pour soutenir vos auteurs d’ici et, tant qu’à y être, tout le milieu du livre », annoncent les organisateurs de cette belle initiative, sur la page Facebook officielle de l’évènement, qui vise à promouvoir le livre québécois et encourager à la lecture des plumes québécoises.
Comme pour toutes les activités, le contexte de la COVID-19 cette année pousse les responsables de l’évènement à mettre en avant leur approche à respecter les mesures sanitaires pour répondre aux orientations des différents paliers du gouvernement. « Dans le contexte actuel, évidemment, l’équipe de « J’achète un livre québécois » vous incite à la prudence! Votre libraire de quartier a hâte de vous voir, les romans sur les rayons des grandes surfaces guettent votre arrivée et les bouquineries n’attendent que vous pour célébrer cette grande fête du livre québécois. MAIS, tout plein d’options en ligne s’offrent à vous. Rassemblons-nous pour créer un raz-de-marée littéraire !... Mais virtuellement au besoin », incitent-t-ils.
Le 12 août est donc une occasion de partir à l’aventure pour découvrir les auteurs de chez nous et savourer leurs arômes littéraires dans toutes les catégories confondues. Partout dans la province, comme au Témiscamingue, les libraires sont impatients de vous accueillir afin de vous offrir les dernières productions disponibles et partager avec vous leur expertise dans ce sens. « En ces temps-ci, je crois qu’on est dans un contexte propice pour la lecture en général et la promotion du livre Québécois tombe à point », nous fait savoir Denis Lecompte, directeur de département à la Librairie Servidec de Ville Marie. « Avec les restrictions que le virus apporte, les gens se tournent vers la lecture. Un bon moyen pour se divertir et s’éduquer », a-t-il ajouté.
Cette année, plusieurs librairies ont réservé déjà des sections et des zones plus grandes que d’habitude pour les livres québécois et les auteurs de chez nous afin d’encourager davantage nos auteurs et écrivains, mais aussi pour s’engager dans ce mouvement d’achat local. « Nous avons en permanence un étalage de livre d’auteurs locaux et aussi en évidence en vitrine des auteurs québécois. Nous voyons une demande accrue lors de la journée », conclut Denis Lecompte, de la Librairie Servidec à Ville Marie.