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Émilie Bisson, entraîneuse-chef de volleyball chez les Gaillards

6 mars 2025

par : Dominique Roy | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Les Astrelles-Gaillards du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue annonçaient, le 11 février dernier, la nomination de la Témiscamienne Émilie Bisson à titre d’entraîneuse-chef des Gaillards, en volleyball, pour la saison 2025-2026.

C’est l’entraîneur actuel des Gaillards qui lui avait parlé de son intention de quitter ses fonctions pour la saison prochaine. Émilie Bisson lui avait alors mentionné son intérêt. Peu de temps après, elle rencontrait Sébastien Murray, responsable des sports au Cégep. « J'ai accepté l'offre tout de suite! Je suis sortie du bureau à Sébastien et j'étais très heureuse! J'aime beaucoup relever de nouveaux défis et j'ai le sentiment que celui-ci va être particulièrement le fun à relever. Beaucoup d'apprentissages sont à venir vu mon jeune âge [28 ans], mais je suis convaincue que je vais être à ma place et que nous allons avoir une belle année. »

Une passion transmise par ses parents

Émilie Bisson baigne dans ce sport depuis toujours puisque ses parents étaient entraîneurs de volleyball. Son père a aussi joué au niveau universitaire à l’Université Laval. « Je me rappelle que, très petite, mon père m'amenait dans les gymnases aux quatre coins du Québec lors de ses tournois. Donc, je dirais que j'ai été attirée par le volleyball grâce à mes parents. »

Comme joueuse, elle a fait partie du mouvement Tamia de Marcel-Raymond dès son arrivée en première secondaire. Son parcours s’est poursuivi au niveau collégial AAA avec les Astrelles du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, de 2013 à 2016, et au niveau universitaire, en division 1, chez les Citadins de l’UQAM. À l'université, elle y a joué de 2016 à 2018 jusqu’à ce qu’une blessure à l’épaule, nécessitant une chirurgie, mette fin à sa carrière de joueuse.

Cependant, cette épreuve ne l’a pas pour autant éloignée de sa passion. Elle détient le niveau 1 d’entraîneur et elle suit actuellement d’autres formations pour terminer son niveau 2. Depuis trois ans, elle entraîne une équipe féminine de volleyball à l’École D’Iberville.

Le choix des Gaillards plutôt que celui des Astrelles

Pour elle, le choix était clair. Elle voulait privilégier le volleyball masculin. « Étant donné que les filles de mon équipe scolaire actuelle s'en vont au Cégep l'an prochain, et que cela fait déjà trois ans que je les entraîne, je suis convaincue qu'elles ont besoin de voir autre chose. Plus tu as différents entraîneurs dans ta carrière, plus tu as de chances de devenir un meilleur athlète. » Aussi, l’été, elle s’implique en volleyball masculin et au niveau civil, ce qui fait en sorte qu’elle connait déjà la plupart des joueurs de l’équipe actuelle des Gaillards. Elle ne partira pas en terrain inconnu. « J’ai toujours eu des amis garçons, donc ç’a toujours été plus naturel le contact avec les gars qu'avec les filles », ajoute-t-elle.

Déjà, elle a hâte de sélectionner son équipe pour la mettre à sa couleur. « Mon rôle va être d'apporter l'équipe à son plein potentiel pour la fin de saison. » Et elle sera bien entourée, avec « deux excellents assistants qui ont l'expérience du volleyball masculin ainsi que mon papa qui va venir me donner un coup de main. » Bref, elle croit en ses chances de construire une équipe compétitive.

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