— PUBLICITÉ—

Éric Clouâtre représente le Québec à la convention nationale des encanteurs

14 mai 2025

par : Mylène Falardeau | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le vendredi 9 mai dernier, le Témiscamien Éric Clouâtre a pris part à la prestigieuse compétition annuelle du Livestock Markets Association of Canada (LMAC), qui s’est tenue au Heartland Livestock Services de Virden, au Manitoba. Représentant le Réseau Encans Québec, il s’est joint à 38 autres encanteurs provenant des quatre coins du pays pour cette rencontre haute en intensité, réunissant la crème de la crème du métier.

Aujourd’hui établi en Montérégie, Éric Clouâtre n’en est pas à sa première compétition. « Mon premier concours, c’était en 2010 ou 2011 à Winnipeg, ça fait près de 15 ans que je participe à des compétitions d’encanteurs », a-t-il confié. Depuis, il a su se tailler une place de choix et son nom est aujourd’hui bien reconnu dans le milieu.

Sa participation à la convention de la LMAC ne résulte pas d’un championnat provincial, mais plutôt d’une invitation reçue par l’intermédiaire du Réseau Encans Québec. « Depuis deux ans, Réseau Encans fait partie de l’association nationale, donc c’est une invitation directe. C’est l’encan qu’on représente qui nous envoie là », a-t-il expliqué. Il souligne toutefois l’importance de cet évènement, qui sert autant de vitrine que de tremplin pour les encanteurs canadiens : « Ce sont les meilleurs des meilleurs qui se présentent, c’est le top du top. »

Monsieur Clouâtre mise notamment sur sa capacité à travailler dans les deux langues officielles comme principal atout. « Ma marque de commerce, c’est vraiment le bilinguisme. Je suis pas mal le seul à passer de l’anglais au français, puis à revenir, de façon naturelle. Ça permet de garder l’attention et de maximiser les mises. » Même s’il garde les pieds sur terre quant à ses chances de l’emporter, il demeure confiant : « Je donne 5 sur 10 à mes chances de gagner. Il y a toujours un peu de politique là-dedans, surtout dans l’Ouest. Mais je vais me démarquer, ça, c’est certain. »

La vie d’encanteur n’est pas de tout repos, surtout dans le secteur des animaux de ferme. « Ce n’est pas un 9 à 5, ce sont des horaires atypiques, mais ça me convient. Je travaille beaucoup en Montérégie, un peu en Estrie, parfois en Beauce, et je suis très actif dans le milieu bovin. Les gens dans le milieu me connaissent bien. » En plus de son travail d’encanteur, il est aussi travailleur autonome, collaborant avec divers encans et maintenant un petit service de transport avec sa conjointe. « On s’amuse à travailler ensemble, on se complète bien. »

La compétition s’inscrivait dans le cadre de la convention annuelle de la LMAC, un évènement qui se déplace chaque année dans une province différente. « Au Québec, on l’a déjà accueilli en 2006 ou 2008, je me souviens plus exactement. Cette année, c’était au Manitoba, et c’est tout un honneur d’y représenter notre province », a-t-il ajouté fièrement.

Au moment d’écrire ces lignes, le classement officiel de la compétition n’avait pas encore été rendu public. Toutefois, selon les informations disponibles, monsieur Clouâtre a offert une performance solide, mais n’a pas réussi à se classer parmi les dix premiers encanteurs, ce qui l’a empêché de participer à la grande finale. Pour sa part, même sans accéder aux finales, il estime avoir livré une très bonne performance et en retire une expérience des plus positives.

Articles suggérés