Le mois de juin, désigné comme le mois de la culture autochtone, occupe une place centrale dans la reconnaissance et la mise en valeur des cultures autochtones. Il permet de souligner les traditions, les langues et les contributions des Premières Nations, des Inuits et des Métis.

La Journée nationale des peuples autochtones, célébrée le 21 juin, coïncide avec le solstice d’été, le jour le plus long de l’année. Cette date revêt une forte portée symbolique, représentant le renouveau, l’attachement profond à la terre et l’importance du rassemblement communautaire.
Le 21 juin dernier, le lieu historique national d’Obadjiwan–Fort-Témiscamingue, qui offre l’accès gratuit à tous du vendredi 20 juin au mardi 2 septembre 2025 inclusivement, était en fête à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones.

Petits et grands étaient invités à participer à une multitude d’activités tels que la dégustation de plats algonquins, prestations de tambours, danses et chants traditionnels, jeux autochtones, ainsi que le dévoilement d’une nouvelle œuvre d’art en plein air. Cette nouvelle œuvre permanente, composée de quatre volets, est installée le long du sentier menant à l’aire de sépulture autochtone. Réalisée par Nika Paul, artiste anichinabé de la communauté de Kebaowek, cette création rend hommage aux ancêtres et porte un message puissant de mémoire, de présence et de réconciliation.
Après leur passage au Fort Témiscamingue, les visiteurs étaient invités à prolonger leur découverte de la culture autochtone en visitant la Maison du Frère-Moffet ou le Musée de Guérin, tous deux activement engagés dans les célébrations. On y proposait aussi des activités comme des ateliers de tambour, des cercles de parole, de la cuisine traditionnelle, des initiations à la langue algonquine, des messes d’époque et bien plus encore. Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la Semaine autochtone, organisée conjointement par les deux musées afin de souligner à la fois la Journée nationale des peuples autochtones et le Mois national de l’histoire autochtone. Se poursuivant jusqu’au 27 juin, cette programmation offre une occasion précieuse de mieux comprendre et de valoriser la richesse des cultures autochtones.

Pour ceux qui souhaite profitez de la fin du mois de juin pour embarquer dans le mouvement En juin, je lis autochtone!, on peut découvrir l’album La petite robe rouge de Julie Pellissier-Lush et Julie Gagnon ou encore le roman jeunesse Entre les crocs des Torngat d’Isabelle Larouche.

On peut aussi laisser libre cours à sa créativité grâce au livre à colorier conçu par Frank Polson, de Long Point First Nation, qui met en lumière l’art anichinabé. Il y présente les Grands-Mères Lunes, chacune porteuse d’un message profond tel que le renouveau, la douceur, l’abondance, la force, la communication et la sagesse. Le livre évoque également les enseignements des Sept Grands Pères qui sont l’amour, le respect, l’humilité, le courage, l’honnêteté, la vérité et la sagesse. Les enseignements sont symbolisés par des animaux emblématiques comme l’aigle, le castor, le loup, l’orignal, l’ours, le Big Foot et la tortue.