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Promouvoir la bientraitance

24 juin 2025

par : Claudie Hamelin

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance envers les aînés soulignée chaque 15 juin, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) a organisé, le 19 juin dernier, une journée centrée sur la bientraitance et la prévention, au Centre Richelieu de Lorrainville. Des intervenants spécialisés ont présenté les différents types de maltraitance, en mettant l’accent sur la détection, les réactions appropriées et les ressources disponibles. Le numéro de la Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés (LAMAA) a été largement diffusé, afin que toute personne vivant une situation difficile puisse obtenir l’écoute et l’accompagnement d’un professionnel de confiance.

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Le Témiscamingue s’est démarqué en adoptant une approche innovante et positive en créant une journée ludique centrée sur le positif. Bien que toutes les formes de maltraitance aient été abordées, l’évènement a misé sur une ambiance ludique et bienveillante. Parce que parler de bientraitance, c’est déjà lutter contre la maltraitance.

Une telle initiative n’aurait pas été possible sans la collaboration de plusieurs partenaires régionaux : la FADOQ (région Abitibi-Témiscamingue), le CISSSAT, qui ont notamment contribué à l’identification des situations de maltraitance ; Desjardins Caisse du Témiscamingue, qui a joué un rôle clé dans la sensibilisation à la maltraitance financière ; la Sûreté du Québec, qui est intervenue pour informer sur les démarches à suivre en cas de fraude ; la MRC de Témiscamingue ; la Table de concertation pour personnes âgées du Témiscamingue ; l’organisme Indépendance 65+ ; ainsi que le Comité des usagers du Témiscamingue.

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L’objectif de la journée était d’informer, de sensibiliser et d’outiller la population afin qu’elle puisse mieux reconnaître les situations de maltraitance, souvent commises par des proches. Plus les gens sont informés, plus ils sont confiants, outillés et capables de détecter les signes de maltraitance, qu’elle soit évidente ou insidieuse.

Les participants ont aussi été sensibilisés à deux formes de fraude couramment signalées dans la région : la fraude amoureuse, où une personne prétendant vivre de nombreuses difficultés sollicite de l’argent, et la fraude vocale, rendue possible par l’intelligence artificielle, qui peut imiter la voix d’un proche pour inciter à agir rapidement sans vérification. Dans ces cas, rester calme, demander un numéro pour rappeler et valider l’information auprès de la famille. Il faut s’informer pour connaître la situation, savoir quoi faire et qui appeler, dont le numéro de la LAMAA.

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Après les conférences, un repas de crêpes a été offert gratuitement, favorisant les échanges et la socialisation dans une ambiance chaleureuse. En après-midi, le conteur Guillaume Beaulieu a captivé l’auditoire avec une prestation empreinte de sensibilité et d’humour, offrant un moment de détente et de plaisir.

« C’est important de parler de maltraitance pour ouvrir la discussion, car c’est encore un sujet tabou et que malheureusement nos partenaires, dont la Sûreté du Québec et la Table de concertation, constatent que ces situations sont fréquentes. Nous avons choisi une approche positive, car nous ne voulions pas que la conférence soit lourde, car le but était de les outiller. Trop souvent, les gens composent directement le 911, alors que la Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés est un service spécialisé, avec des intervenants formés pour accompagner les personnes dans le respect et la confidentialité », termine Dorothée Tasset de la FADOQ.

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