Après les premières explorations à Saint-Bruno-de-Guigues, des activités de prospection pour l’hydrogène blanc ont également été menées à Béarn et à Saint-Édouard-de-Fabre. La recherche d’hydrogène naturel au Témiscamingue se continue donc.
La Société des matériaux innovateurs du Québec (QIMC) a reçu un permis du ministère des Ressources naturelles et des Forêts pour forer jusqu’à 5 000 mètres à Saint-Bruno-de-Guigues, avec un maximum de 500 mètres de profondeur par trou. Ces forages seront réalisés dans le cadre d’études scientifiques menées avec l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).
Malgré l’autorisation reçue en vertu de la Loi sur les mines, l’entreprise préfère attendre que le gouvernement mette en place des règles précises pour encadrer l’exploration de l’hydrogène blanc, aussi appelé hydrogène naturel, avant de commencer les travaux. L’Union des producteurs agricoles s’oppose au projet; les terres agricoles ne seront pas touchées par les forages.