Émilie Collin, au rythme des saisons de chasse

28 septembre 2025

par : Audrey Pelchat | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

photo : Émilie Collin

Émilie Collin est passionnée de chasse à la carabine depuis l’âge de 12 ans. C’est avec sa famille qu’elle a d’abord été initiée à la chasse à l’orignal, ensuite à la chasse aux petits gibiers et s’en est suivi la chasse à l’ours et la chasse au chevreuil. Un de ses plus beaux souvenirs est d’ailleurs d’avoir tué son premier chevreuil à l’âge de 12 ans.

Ce qu’elle aime le plus de la période de chasse c’est de se retrouver en nature, dans le calme et de pouvoir décrocher du quotidien. Elle rapporte que même si elle ne tue pas toujours, le simple fait d’être dehors lui convient en cette période où les couleurs de l’automne sont fascinantes à regarder.

Pour ajouter plus d’actions dans sa vie de chasseuse, elle pratique maintenant la chasse à l’outarde et aux dindons sauvages grâce à son conjoint qui lui aussi est un vrai passionné. Bien qu’elle pratique encore la chasse à l’orignal et aux petits gibiers, la chasse à l’outarde s’avère être sa préférée puisqu’elle dit y avoir toujours de l’action. « C’est court comme période de chasse, mais c’est la plus intense », rapporte Émilie.

En effet, la chasse à l’outarde commence dès le soir. Avant que le soleil se couche, les chasseurs vont dans les champs en vue de faire de la prospection. C’est quand il fait encore nuit que les chasseurs se rendent dans les champs afin de monter les caches et d’installer leur équipement. Dès les premières lueurs du soleil, ils sont enfin prêts à faire feu, et ce, jusqu’à environ 9h du matin.

Madame Collin affirme qu’elle ne serait plus capable de se passer de la période de chasse. Elle a grandi là-dedans et c’est devenu bien plus qu’une tradition familiale. « J’ai toujours fait ça, je ne pourrais plus m’en passer », dit-elle avec un sourire. Elle invite d’ailleurs toutes les femmes à se lancer et de s’initier à la chasse, simplement pour vivre le silence de la nature. « Juste se retrouver dans le bois, même s’il y a des peurs. C’est facile et accessible de pratiquer la chasse sans même avoir à tirer », conseille-t-elle.

Pour Émilie, son plus grand défi reste de « caller » l’animal. Cependant, elle laisse cette étape à son conjoint et ainsi, il forme une bonne équipe. Et elle n’a pas la pression de devoir tout apprendre.

Articles suggérés