La culture a brillé de mille feux au Témiscamingue du 26 au 28 septembre derniers et les citoyens ont répondu présents à l’appel. Portées par L’Artouche et le Rift, les 29es Journées de la culture ont offert à la population trois journées riches en émotions, en découvertes artistiques et en partages inspirants, dans le cadre du 40e anniversaire de L’Artouche.
Cette édition, placée sous le thème du bien-être collectif, a su rassembler des publics de tous âges autour d’une programmation variée et inclusive. Les activités, toutes gratuites, se sont déroulées au Centre d’exposition du Rift ainsi qu’à l’Atelier Cent Pressions. L’événement a été rendu possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, dans le cadre de l’Entente de développement culturel de la MRC de Témiscamingue.
Les festivités ont débuté le vendredi soir à la Galerie du Rift avec le vernissage de l’exposition immersive « Un jardin la nuit », une œuvre vidéo à la fois poétique et touchante, signée Caroline Hayeur et D. Kimm.
Durant toute la fin de semaine, l’Atelier Cent Pressions a proposé plusieurs ateliers participatifs. Le public a eu l’occasion de découvrir le processus de création d’une sculpture, accompagné par les artistes Francine Plante, Micheline Falardeau et Carole Kruger.
D’autres activités créatives étaient également au programme, tel que l’atelier de Suminagashi – l’art japonais du papier marbré – animé le samedi par Francine Marcoux et Jocelyne Sirard, où les participants ont pu créer des signets originaux, ou encore l’impression sur plaque de gel, proposée le dimanche par Francine Brouillard et Jacinthe Lavigne. Les enfants ont aussi été choyés grâce au théâtre de marionnettes de Solène Bernier, présenté le dimanche après-midi.
Du côté du Rift, d’autres ateliers artistiques ont permis d’explorer diverses techniques, dont l’encre à l’alcool sur papier Yupo et sur céramique, animée le samedi par Diane Michaud, ainsi que la création de bijoux et de perles, proposée le dimanche par Véronique Breton.
Cette édition a également été marquée par la présence d’un porte-parole régional inspirant : Dominic Lafontaine, artiste, poète, essayiste et musicien algonquin originaire de Timiskaming. Reconnu pour ses œuvres audacieuses, mêlant humour et profondeur, il aborde avec sensibilité les thèmes de l’identité et de l’appartenance culturelle. En conjuguant traditions autochtones et médias numériques, il redéfinit avec originalité le langage esthétique anichinabé. Pour lui, les Journées de la culture sont avant tout un espace de rencontre, de dialogue et de célébration des diverses cultures qui façonnent notre territoire.
Ces trois journées festives ont rappelé à quel point la culture est essentielle : elle rassemble, elle apaise, elle inspire. Vivement l’an prochain, car une chose est sûre… la culture fait vraiment du bien !