Les travaux de la phase 2 de l’agrandissement de l’Hôpital de Ville-Marie avancent à grands pas malgré les importants retards causés par le contexte de la pandémie. Le coût total de cette deuxième partie d’aménagement et d’agrandissement est estimé à 30,6 millions de dollars. Les travaux qui ont débuté en juillet 2019 devaient se terminer, selon la Chef d’équipe en communication du centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT), en juin 2021. « La pandémie a effectivement retardé le projet surtout à cause de l’arrêt complet des travaux au printemps. Un arrêt de cette ampleur a fait en sorte que l’entrepreneur a dû se démobiliser et se remobiliser au redémarrage. De plus, depuis le redémarrage, l’entrepreneur doit se conformer aux mesures sanitaires requises et cela entraine aussi un retard », fait savoir, Renée Labonne, la Chef d’équipe en communication au bureau de la présidente-directrice générale du CISSS-AT. « La fin des travaux était prévue fin janvier 2021. Une date de fin de travaux réaliste se dessine pour juin 2021. »
Une entreprise locale chargée du projet
Selon le CISSS-AT, ces travaux de la deuxième phase concernent la partie principale du projet, c'est-à-dire l’agrandissement pour y loger les secteurs cliniques : l’accueil, l’urgence, les soins intensifs, les laboratoires, le bloc opératoire et une unité de retraitement des dispositifs médicaux. À noter que c’est une entreprise régionale qui réalise les travaux de cette deuxième phase d’agrandissement, soit Hardy Construction. Les travaux d’agrandissement et de réaménagement de l’Hôpital de Ville-Marie ont une portée globale de 4 655 mètres carrés. Le CISSS-AT précise que le projet prévoit un agrandissement de 3 620 mètres carrés ainsi que le réaménagement d'un espace déjà existant de quelque 980 mètres carrés, incluant la totalité du rez-de-chaussée de l'aile A.
La collaboration du public sollicitée
La gestion de l’espace adjacent a constitué un grand défi au niveau du développement et du déroulement travaux. Les responsables du projet ont sérieusement pensé à minimiser les nuisances qui risquent d’affecter le bon fonctionnement de la partie fonctionnelle de l’hôpital et les places avoisinantes. « Il y a des impacts, mais ceux-ci sont contrôlés et gérés au fur et à mesure », souligne la Chef d’équipe en communication du CISSS-AT. Les espaces de stationnement et les accès au bâtiment sont les deux principaux endroits touchés par certaines mesures temporaires mises en place afin d’assurer la sécurité de chaque personne se trouvant sur les lieux. Or, les travaux peuvent aussi occasionner du bruit et le CISSS-AT compte sur la collaboration et la compréhension du public ainsi que des membres du personnel de l’hôpital de Ville-Marie.