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La COVID-19 en Abitibi-Témiscamingue : L'enjeu du dépistage et l'espace disponible

21 septembre 2020

par : Moulay Hicham Mouatadid | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le Centre intégré de santé et services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) est déjà prêt pour une éventuelle deuxième vague de la COVID-19. Afin de répondre aux directives du gouvernement du Québec, le CISSS-AT a augmenté sa capacité d’accueil, dans son espace dédié à la COVID-19 de l’hôpital de Rouyn-Noranda, à plus de 30 personnes hospitalisées et à au-delà de 15 personnes aux soins intensifs. « Nous sommes prêts à assurer une bonne gestion d’une éventuelle deuxième vague. On a nos protocoles qui sont faits et nos trajectoires pour être capables de faire du transfert de personnes atteintes du coronavirus dans d’autres hôpitaux de la région », fait savoir madame Caroline Roy, la présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue.

Tout est sous contrôle

Dans sa stratégie de gestion de la COVID-19, le CISSS-AT prévoit déjà accueillir plus de patients au besoin, dans des sites non traditionnels comme des arénas par exemple. Or, la PDG du centre estime que selon les données sanitaires actuelles, l’ouverture de ces espaces n’est présentement pas sur la liste des priorités malgré leur disponibilité. « Ces espaces vont nous permettre d’accueillir jusqu’à une capacité supplémentaire de 100 lits », a-t-elle ajouté.

Un nombre record de tests de dépistage

À l’intérieur d’une semaine, 1974 tests ont été réalisés dans les 5 MRC de l’Abitibi-Témiscamingue. Il s’agit d’un nombre record de tests de dépistage à la COVID-19 qui ont été effectués en Abitibi-Témiscamingue en sept jours depuis le début de cette crise sanitaire. Ces tests de dépistages se sont avérés tous négatifs, ce qui a encouragé les autorités sanitaires de la région à inciter les habitants des 5 MRC à poursuivre leurs efforts à conserver leur discipline à l’égard des protocoles sanitaires et des ordonnances des différents paliers gouvernementaux. Cette attitude sérieuse va épargner la région de constater l'apparition de nouveaux cas, semblablement à ce qui se voit ces dernièrement dans les autres régions du Québec.

Le défi des délais!

À noter que l’achalandage élevé dans les cliniques de dépistage a cependant fait accroitre les délais pour obtenir les résultats escomptés. « Nous travaillons très fort afin de mieux gérer les données relatives à la transmission des résultats. Nous faisons de notre mieux à transmettre les résultats obtenus aux personnes dépistées dans un délai de 48 heures. Le processus est en révision afin de l’améliorer pour qu’il soit beaucoup plus efficace et surtout efficient vis-à-vis des citoyens et aussi de notre approche administrative », a conclu Caroline Roy, la présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue.

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