Avec plus d’une quarantaine de publications, Amy Lachapelle n’a plus besoin de présentation. Depuis plusieurs années, l’auteure enchaîne l’écriture d’un roman après l’autre, une vitesse de croisière qui lui permet de rester active et présente dans l’univers de la littérature jeunesse. Les jeunes lectrices et lecteurs de 9 à 12 ans seront ravis d’apprendre la sortie de son tout nouveau roman : Les Métivier.
Cette fois, l’auteure nous convie au zoo, mais pas n’importe lequel… un zoo que l’on pourrait qualifier de « familial », car elle nous plonge dans la réalité d’une famille nombreuse qui ressemble beaucoup à celles mises en vedette dans l’émission Nombreux et heureux diffusée à Canal Vie. Christine et Nicolas, amoureux depuis l’école secondaire, ont choisi un mode de vie peu commun au 21e siècle, celui d’avoir plusieurs enfants, soit sept petits êtres vivants pour pigmenter leur bonheur. C’est à travers le regard de Jade, onze ans, la troisième enfant de la famille, que l’on fait connaissance avec chacun des membres et que l’on découvre la dynamique familiale de cette cellule. Le calme, la tranquillité, la solitude ne font définitivement pas partie de l’univers des Métivier, mais dans ce chaos règne tout de même une organisation du quotidien assez bien rodée. Chose certaine, chacune de leurs sorties en public ne passe pas inaperçue et le voyage planifié en cachette par les parents ne fait pas exception à la règle. Pour la première fois, tous sortiront du pays… direction Cap Cod. À coup sûr, ce moment d’évasion leur réserve quelques surprises : de belles découvertes, d’agréables moments à la plage et certains désagréments dont Jade se serait bien passé.
Mais avant même de découvrir cette intrigue, les préados seront charmés par la couverture attrayante et colorée, une création signée Guillaume Demers, illustrateur avec lequel Amy Lachapelle travaillait pour la première fois. « Je voulais une couverture qui représente bien l'énergie du livre, son humour. Car j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire. Le parallèle avec les personnages et les animaux était un bon filon à exploiter, une idée de ma collègue Dominique de Loppinot qui a été l'éditrice de ce projet. Fait cocasse, le chien sur la couverture... eh bien, c'est inspiré du mien! »
Des idées, Amy Lachapelle en a toute une réserve. Tout devient pour elle une source d’inspiration. « En fait, l'idée de départ m'est venue alors que les quatre enfants de mon conjoint vivaient sous notre toit. En plus, on a adopté un chien de taille moyenne et on se faisait dire : « Mais vous ne trouviez pas que la maison était déjà pleine? » J'ai une amie qui a cinq enfants et elle ne semble pas particulièrement débordée. Bref, on s'entend que la famille, c'est un sujet inépuisable. Et tant qu'à écrire sur une famille nombreuse, aussi bien y ajouter quelques enfants. De là, les Métivier sont nés dans ma tête », raconte-t-elle. Et en quoi cet écrit se distingue-t-il de ses précédents? « Dans ce roman, il y a beaucoup d'humour. Aussi, je me suis amusée à y glisser des définitions à travers le texte. Des définitions qui sont l'interprétation de la narratrice Jade, qui a 11 ans. »
Ce nouveau roman est paru le 6 octobre, mais il ne faut pas s’attendre à un lancement officiel. L’auteure s’en confesse : elle n’aime pas ce genre de cérémonie et elle n’avait pas le goût de se prêter à l’exercice du lancement en ligne. Madame Lachapelle aurait souhaité le présenter dans les classes de la Montérégie, région qu’elle habite depuis cet été, mais la situation pandémique fait en sorte que les visiteurs ne sont pas tellement sollicités dans les écoles, pour l’instant. Toutefois, il y aura des tirages en ligne et dans des librairies, chez Logitem, notamment. C’est à surveiller!
Enfin, l’auteure décrit son petit dernier comme un roman qui amuse, sans grande morale ni prétention. « Parce que lire pour le plaisir, c'est important! »
