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Le Comité régional de la Marche mondiale des femmes lance la première revendication 2020

27 octobre 2020

par : Communiqué

Le Comité régional de la Marche des femmes de l’Abitibi-Témiscamingue (CRMMF) a lancé la première revendication de 2020 portant sur la pauvreté des femmes en appui avec la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes. Cette action s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, soulignée le 17 octobre dernier. Il faut reconnaître pleinement la valeur du travail des femmes en assurant un revenu qui couvre tous les besoins essentiels, notamment en haussant immédiatement le salaire minimum.

En 2018, selon Statistiques Canada, les femmes de la région gagnaient 5,30 $ l’heure de moins que leurs homologues masculins. En effet, ces dernières touchaient un salaire moyen de 23,30 $ comparativement à 28,60 $ chez les hommes. En ce qui concernait la moyenne québécoise, les femmes recevaient un salaire horaire similaire au taux régional, soit 23,90 $, alors que les hommes percevaient 26,90 $ l’heure. Les Québécoises gagnaient donc 3 $ de moins l’heure que les Québécois. Les travailleurs de la région sont par conséquent davantage rémunérés que les Témiscabitibiennes, mais également de l'ensemble des salariés du Québec.

« Cet écart de revenu entre les femmes et les hommes de l’Abitibi-Témiscamingue est dû au fait qu’en tant que région ressource, les hommes occupent des emplois plus payants. Effectivement, plusieurs d’entre elles travaillent dans les secteurs de service, rémunérées au salaire minimum et souvent à temps partiel », souligne madame Louiselle Luneau, porte-parole du Comité régional de la Marche mondiale des femmes.

La hausse du salaire minimum à 13,10 $ l’heure effectuée le 1er mai 2020, soit une augmentation de 0,60 $, ne permet nullement d’avoir accès à des conditions de vie décentes. Il faut plus afin que les femmes vivant dans la pauvreté puissent avoir une qualité de vie répondant à tous leurs besoins.

« Il est essentiel de mettre de l’avant cette revendication, car les femmes sont toujours plus pauvres que les hommes et elles le seront toute leur vie, si cela ne change pas », mentionne une fois de plus la porte-parole. Le gouvernement doit entendre notre message et admettre que le travail des femmes n’est pas reconnu à sa juste valeur. Il est urgent de prendre les moyens nécessaires pour corriger ces écarts salariaux.

Le grand rassemblement québécois de la Marche mondiale des Femmes 2020, devant avoir lieu à Terrebonne le 17 octobre 2020, a été reporté compte tenu du contexte actuel de pandémie. Cependant, les actions de la Marche mondiale des femmes au Québec se poursuivront jusqu’en octobre 2021 sous le thème « Résistons pour vivre, marchons pour transformer ». Pour de plus amples informations sur les prochaines actions se déroulant au Québec, nous vous invitons à visiter la page Facebook Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes – CQMMF.

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