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Lemire dévoile ses priorités en circonscription

15 février 2021

par : Moulay Hicham Mouatadid | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le député d’Abitibi-Témiscamingue et le porte-parole – Développement économique et régional, entrepreneuriat et industrie, Sébastien Lemire était de retour au parlement avec en tête des actions essentielles pour la relance en Abitibi-Témiscamingue. Son agenda réparti entre les priorités en circonscription et celles du Bloc québécois, le député bloquiste dit être très engagé envers les préoccupations et les enjeux de la population qu’il représente. « L’une de mes priorités, c’est celle de soutenir les entrepreneurs et les organismes en donnant des moyens financiers aux SADC (Société d'aide au développement des collectivités) pour maximiser leur impact pour la relance et pour le développement régional avec des mesures directes et à long terme aux entrepreneurs », fait savoir monsieur Lemire.

Réduire les délais en immigration

La pénurie de main-d’œuvre est également au centre des grandes priorités de Sébastien Lemire dans le cadre de son retour au parlement. « Il faut réduire les délais en matière d’immigration et aux problématiques de logements qui limitent grandement les possibilités d’attraction de travailleurs », souligne-t-il. « Le dossier de l’Internet et cellulaire sont également au cœur de mes priorités, il faut démocratiser l’accès pour l’ensemble de la population, incluant, bien évidemment, les zones moins densément peuplées. »

Plusieurs dossiers sur la table

La desserte aérienne régionale sera également un sujet de priorité pour le député du Bloc Québécois surtout pour ce qui est de la protection des services de nuit de NAV Canada et le soutien aux aéroports et aux compagnies aériennes régionales. Plusieurs autres dossiers seront soulevés par Sébastien Lemire, notamment ceux liés à la préservation de notre écosystème culturel et social, la revalorisation des forêts et des industries.

À noter que le Bloc québécois a élaboré quatre priorités : l’approvisionnement en vaccins, au moment même où aucune dose du vaccin de Pfizer ne sera livrée au Québec cette semaine; le contrôle des frontières, alors que Québec exige l’interdiction des vols non essentiels et des mesures de contrôle fédérales des quarantaines des voyageurs; le soutien aux aînés par une hausse durable de 110 $ par mois de la pension de vieillesse afin de soutenir leur pouvoir d’achat en vue d’une reprise économique; la hausse des sommes d’argent transférées au Québec pour la santé durable et sans condition, alors qu’Ottawa déposera ce printemps son premier budget en deux ans; et finalement le français, dans un contexte de déclin de la langue commune des Québécois et alors que Québec s’apprête à légiférer pour promouvoir notre langue nationale.

Le député d’Abitibi-Témiscamingue s’attend à ce qu’un plan de relance concret et adapté pour nos régions voit le jour, mais également une vision d'avenir qui permet de remettre les communautés sur pied avec des leviers autonomes. « Je suis inquiet du manque de transparence du gouvernement actuel en ce sens. Nous en sommes à nous questionner si le gouvernement tente d'éviter de rendre des comptes sur les dépenses et les octrois de plusieurs contrats ou s'ils ont peur de faire face à la réalité de la COVID-19. De quoi ont-ils peur, pourquoi ne pas nous donner les chiffres? Est-ce qu'il travaille pour la relance ou pour la prochaine élection? » se demande-t-il.

La contrainte du virtuel

Plusieurs contraintes accompagnent ce retour au parlement. « Le travail virtuel demeure un défi et une adaptation, autant dans l'aspect technologique que dans les méthodes de communication. Autant pour les travaux en chambre que pour nos activités quotidiennes en circonscription, ce n'est pas la même énergie. Il y a aussi le lien avec les citoyens qui est différent, bien que moi et mon équipe soyons accessibles facilement par plusieurs moyens (téléphone, site Internet, Facebook, courriel, etc.) ça ne remplace jamais complètement une bonne poignée de main. Maintenir et développer des liens reste un défi de taille. »

Au niveau des enjeux, Sébastien Lemire estime qu’il reste que le fait de pouvoir brancher 100 % des citoyens de la circonscription est un dossier important, plus que jamais en ce temps de télétravail. « Il faudra rester vigilant afin que les actions futures de la relance servent réellement de levier pour nous, que les programmes soient flexibles et adaptés aux régions et à nos réalités propres. Le mur-à-mur ne fonctionne pas chez nous. J'ai justement proposé dernièrement, à la Chambre des communes, que soit créé un Fonds régional, administré par des Tables régionales avec la collaboration de Québec, des citoyens, des chercheurs, des entrepreneurs privés et ceux de l’économie sociale, des organismes et des institutions pour qu'on mette en place des projets adaptés, soutenus par et pour nos citoyens », a-t-il déclaré. « Il y a aussi l'ombre d'une campagne électorale qui plane. Ça reste une contrainte, car nous sommes continuellement sur le qui-vive. C'est plus difficile de planifier nos actions à moyen terme dans ces circonstances. »

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