Dans le cadre de la Journée santé et ressourcement pour le communautaire, la Concertation régionale des organismes communautaires de l'Abitibi-Témiscamingue (CROC-AT) a participé, avec cinq autres régions, à un Zoom interrégional afin de souligner la campagne « Engagez-vous pour le communautaire » ainsi que pour la journée mondiale de la justice sociale.
Un salon santé et ressourcement
L’animation de la rencontre était assurée par l’artiste québécois Yves Lambert pour divertir tout en musique et en conte ce moment privilégié. « Au niveau de l’Abitibi-Témiscamingue, le comité mobilisation de la région a organisé un salon santé et ressourcement pour le milieu communautaire de manière virtuelle », a déclaré David-Alexandre Desrosiers de la CROC-AT. Les participants à cette grande rencontre ont également pris le temps d’échanger des anecdotes cocasses ainsi que de belles expériences vécues dans les organismes.
L’enjeu de l’épuisement professionnel
Le contexte de la pandémie a démontré comment le rôle des organismes communautaires est très important et comment ils ont tenu à bout de bras une partie importante du filet social, pendant la pandémie de la COVID-19. La journée santé et ressourcement pour le communautaire pour souligner leur rôle et la grande valeur ajoutée de ces organismes dans la vie de tous les jours. « Plusieurs activités ont eu lieu : un conteur sur l’heure du midi, une séance d’étirement ergonomique, une conférence sur l’épuisement professionnel, une séance de yoga et d’art-thérapie », fait savoir monsieur Desrosiers.
Un moment pour recharger leur batterie
Pour souligner à leur façon la Journée mondiale pour la justice sociale, six regroupements régionaux d’organismes communautaires autonomes se sont mobilisés afin de créer une journée de ressourcement pour ces artisan(e)s qui visent à améliorer la qualité de vie dans leur communauté. Partout au Québec, des actions ont eu lieu, dans le cadre de la campagne « Engagez-vous pour le communautaire ». « Il était important pour nous que les travailleuses et les travailleurs du mouvement prennent un moment pour recharger leur batterie. C’est notre façon de leur montrer à quel point elles et ils font la différence au quotidien dans leur communauté », a-t-il conclu.