Le 6 mars dernier, le Carrefour Jeunesse-Emploi du Témiscamingue (CJET) a organisé un atelier culinaire interculturel via la plateforme Zoom. Les ingrédients étaient livrés directement à la porte de chacun des participants. « Avec le Centre de Femmes du Témiscamingue, le CJET a décidé de passer à une formule autre que celle du souper interculturel de février 2020 qui a rassemblé 200 personnes au Centre Richelieu de Lorrainville », fait savoir l’agente de projet multiculturel au Carrefour Jeunesse-Emploi du Témiscamingue (CJET), Édith Kpodékon.
Des plats typiques à découvrir
L’inscription à l’activité était obligatoire, mais la participation, quant à elle, était gratuite. « Comme les rassemblements ne sont plus permis à cause de la COVID-19, nous avons organisé des ateliers culinaires interculturels où lors de chaque atelier, une personne immigrante apprend aux participants, en direct de leur cuisine, un plat typique de son pays d’origine », explique l’agente de projet multiculturel.
Plusieurs ateliers à venir
L’objectif est de réaliser plusieurs plats que les participants auront l’occasion de découvrir et ainsi de permettre aux gens présents de découvrir de nouvelles saveurs d’autres pays. « Les participants ont aimé les plats cuisinés et notre objectif est de les reproduire chez eux à d’autres occasions. On espère que chaque recette sera partagée en grand nombre et réalisée par beaucoup de Témiscamiens », poursuit-elle. « Concernant le premier atelier culinaire interculturel qui avait lieu le samedi 6 mars 2021, les gens se sont inscrits très rapidement. Cet atelier était donc complet. Nous avions l’occasion de découvrir comment cuisiner l’attieke, alloco et poisson. Une Marocaine nous montrera comment cuisiner le poulet mchermel lors du deuxième atelier qui aura lieu le vendredi 19 mars 2021. Si tout va bien, il aura deux autres ateliers en avril. » Pour connaître les autres dates d’ateliers, les gens sont invités à suivre la page Facebook du CJET.
Une organisation sous surveillance
Les organisateurs des ateliers espèrent continuer sur cette lancée grandement appréciée par les participants et les intéressés des activités culinaires. « L’organisation se passe très bien pour le moment et on reste positifs pour la suite. On espère juste qu’il n’y aura pas de problème de connexion ni de panne d'électricité les jours des ateliers », a conclu madame Kpodékon.