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Un carrefour d’emplois

24 mars 2021

par : Moulay Hicham Mouatadid | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

photo : Publicité du Salon de l'emploi de l'Abitibi-Témiscamingue

Le salon de l'emploi de l'Abitibi-Témiscamingue qui s'est tenu le 17 mars a constitué une chance de rencontrer des employeurs de l'Abitibi-Témiscamingue qui œuvrent dans une multitude de domaines. Le passage du salon au virtuel était une alternative qui a été pensée afin d’agir et assurer un engagement professionnel à la hauteur des attentes de toutes les parties prenantes concernées par le marché de l’emploi.

« Nous, les agents de Places aux jeunes ainsi que les agents d’AT-traction, n’avons pas eu la possibilité de nous déplacer en salon cette année. Nous avons pu participer à des salons virtuels et c’est une tout autre façon de faire pour promouvoir la vie en région. Nous avons donc réfléchi à la possibilité de faire nous-mêmes un salon, pour notre région. Le virage virtuel qu’a pris notre quotidien nous a permis d’emboiter le pas », raconte l’agente de migration – Place aux jeunes au Carrefour Jeunesse-Emploi du Témiscamingue, Bérengère Grondin. « Les objectifs de ce salon sont, entre autres, d’aller chercher de la main-d’œuvre qualifiée pour venir combler nos emplois en région. Nous avons 40 employeurs qui ont répondu présents à l’évènement totalement gratuit. Nous voulons aussi nous faire connaitre comme un territoire d’opportunité. Nous ne promouvons pas que des emplois ou un territoire, mais aussi une philosophie, un cadre de vie et c’est aussi un message que l’on veut faire passer. »

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Les employeurs ont présenté toutes les opportunités et ils se sont montrés très flexibles et compréhensifs de la conjoncture et le contexte liés à la pandémie. Ils ont proposé des démarches simplifiées, claires et attrayantes. « Le salon qui a eu lieu le 17 mars est le tout premier que nous organisions, nos attentes étaient de voir que les postes proposés par les employeurs de la région soient pourvus. Nous avons eu une belle collaboration des employeurs et nous souhaitons que cela perdure », explique l’agente de migration. « Le fait d’avoir notre propre salon nous permet de savoir que les personnes qui y sont inscrites sont des personnes potentiellement intéressées pour venir vivre en région, donc c’était l’occasion de faire connaitre nos services pour ces personnes », poursuit-elle.

Des candidats de partout au Québec ont pu rencontrer virtuellement des employeurs de 40 entreprises. Le salon était une occasion pour aider à combler le déficit en main-d'œuvre de la région. « C’est la toute première! Elle est en virtuel! Pour certains employeurs de la région, c’est aussi une grosse première de faire un salon en virtuel. Toute l’équipe des agents d’attraction des CJE de l’Abitibi-Témiscamingue s’est investie dans le projet pour aider à sa mise en place », souligne madame Grondin. « L’organisation d’un salon virtuel demande autant, voire plus de travail que pour un salon en présentiel parce que cela demande toute une logistique! »

L’accueil de nouveaux résidents dans la région engendre des retombées économiques pour le milieu, surtout dans une région où la qualité de vie est présente et que la population accueillante. D’ailleurs, c’est pourquoi il faut réussir les expériences virtuelles pour ne pas manquer cette mission attractive pour la région. « Un des défis aussi c’est l’expérience d’un salon en virtuel qui est totalement différente d’un salon en présentiel. Le virtuel demande autant du bord du candidat que de l’employeur de se dégêner et d’oser aller l’un vers l’autre et d’entrer en communication. Donc on tient à le dire, même si c’était en virtuel, il s’agissait bien d’un service humain offert par des humains de cœur! »

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