— PUBLICITÉ—

Taylor Dupuis : un bilan de sa première saison européenne

14 mai 2021

par : Dominique Roy

En septembre dernier, le joueur de hockey franco-ontarien Taylor Dupuis se confiait au journal Le Reflet sur la signature de son contrat européen. C’est en France, en Division 1, au sein des Bisons de Neuilly-sur-Marne, qu’il y a joué sa première saison outremer. De retour au Canada depuis quelques jours, voilà qu’il profite de la pause que lui accorde sa quarantaine obligatoire pour faire le bilan sur cette expérience inoubliable.

Le gardien de but était donc de retour devant les filets après avoir été blessé une bonne partie de la saison précédente alors qu’il jouait pour l’Université Ryerson, à Toronto. « Le début de l’année était un peu compliqué. Par contre, j’ai réussi à retrouver un niveau de jeu qui pouvait aider notre équipe à atteindre le Final Four. » Cette finale consiste à réunir les quatre demi-finalistes afin de déterminer l’équipe gagnante de la saison, les matchs étant diffusés sur les chaînes de télévision nationales. Dans cette compétition finale, les Bisons se sont inclinés 4 à 3 contre l’Étoile Noire de Strasbourg. « Malgré une superbe remontée de 0-3 à 3-3, les Bisons s'inclinent sur une nouvelle supériorité numérique strasbourgeoise à quelques minutes de la fin. Les joueurs auront tout donné, tout mis, mais sont tombés sur un mur dans les cages strasbourgeoises », peut-on lire sur la page Facebook des Bisons.

Taylor Dupuis (4).jpg

Même si son équipe n’a pas gagné le titre de la Division 1 pour l’année 2021, honneur remporté par les Spartiates de Marseille, le hockeyeur originaire de New Liskeard se dit fier du parcours de son équipe qui a dû relever plusieurs défis en raison de la pandémie. « Après avoir commencé la saison en septembre, il y a eu une pause de trois mois jusqu’en janvier. Des incertitudes financières pour les équipes qui devaient jouer à huis clos, sans public, ainsi que la santé générale des joueurs et du pays laissaient toujours planer un risque d’annuler la saison au complet. Heureusement, nous avons continué à nous entraîner durant ce temps. Par contre, ces 3-4 mois étaient difficiles à endurer. » En plus de cet arrêt de jeu, le confinement, le couvre-feu, les tests de dépistage de la COVID-19 ont fait partie de sa réalité. Pour les fervents de statistiques, Taylor Dupuis partage quelques performances individuelles de cette saison écourtée : moyenne de buts alloués : 3.05, pourcentage d’arrêts : .905 %, victoires : 7, défaites : 3.

Taylor Dupuis (3).jpg

Les objectifs du joueur auront été atteints. « Ils étaient simples : démontrer que je pouvais jouer à un niveau professionnel et tout simplement apprécier l’expérience de vivre à l’étranger. Je me considère très chanceux d’avoir eu cette opportunité. » De son intégration, il dit ceci : « Il y a toujours une période d’ajustement quand tu t’installes à l’étranger. La culture et la langue françaises sont surtout différentes des nôtres, mais avec le temps, et en ayant 6 autres Canadiens dans l’équipe, l’intégration s’est bien passée. » L’aventure lui aura permis de découvrir le pays : la Tour Eiffel, les Champs-Élysées, la cuisine française, les voyages dans le sud de la France, etc. Outre les défis liés à la pandémie, il avoue que le décalage horaire de six heures avec le Canada compliquait les choses pour communiquer avec sa famille et ses amis.

« Malgré cette année bizarre, j’ai réalisé un rêve que j’avais depuis longtemps, et je m’en souviendrai pour toujours. J’ai espoir d’y retourner, certainement. Jusqu’à date, les discussions avec l’équipe sont positives, alors j’ai espoir que la possibilité se présentera dans les semaines à venir. » Dès sa quarantaine terminée, Taylor poursuivra son entraînement de façon intensive tout en se déplaçant du côté de Timmins où on lui a confié la gestion du Hollinger Golf Club, une expérience nouvelle et emballante pour ce bachelier en « Sport Media » de l’Université Ryerson.

Taylor Dupuis (1).jpeg

Articles suggérés