L’humour de Stéphane Dompierre est parfois grinçant et c’est pourquoi ceux qui le lisent religieusement l’aiment. Son ironie, sa façon de soulever les travers de notre société en utilisant l’humour et le ton qu’il utilise sont tous des éléments qui font qu’on aime ce qu’il fait. Dans ce nouveau roman, l’auteur met le projecteur sur la dépendance à la technologie… qui afflige tout un chacun, soyons francs. Dans son roman noir, ce sont 11 personnes qui vont passer un séjour en pleine nature pour vivre complètement déconnectées de leurs appareils électroniques. Elles sont accueillies par Gabrielle et Mathieu, sœur et frère un peu étranges. Quelqu’un rôde autour du camp : La Brute, qui semble leur vouloir du mal. Mais pourquoi, avec ce masque bon marché au visage et sa hache, en veut-il tant aux pensionnaires de courte durée de ce camp de débranchement? Comprendre les motifs, voir jusqu’où le sang coulera (et il y en a pas mal de litres, soyez avertis!) : Dompierre sait capter l’intérêt du lecteur. Il s’agit, encore une fois, d’un bon roman de cet auteur.