Marie-Hélène Brault est un visage connu dans la région, notamment à cause de sa carrière en enseignement. D'autres passions l'animent : le voyage et l'écriture. Retrouvez-la chaque mois à travers nos pages pour vous parler de ses expériences de voyage, vous donner quelques conseils et qui sait, peut-être vous donner l'envie de partir visiter des contrées inconnues!
Lorsque le Reflet m’a demandé d’écrire une chronique sur le voyage, j’ai répondu OUI rapidement, car depuis plus de 50 ans, je quitte la région régulièrement. C’est un digne héritage de mes arrière-grands-parents qui prenaient le train jusqu’à Mattawa et le bateau jusqu’à Ville-Marie. Dès 1925, le train leur permettait d’aller visiter la famille à Beauharnois ou St-Côme. L’arrivée de l’automobile les a menés en Gaspésie dans les années 1947.
Avec mes parents, la roulotte nous a conduits vers l’Ontario et surtout le Québec. Mes parents-voyageurs nous ont fait découvrir à mon frère et à moi des horizons lointains et rencontrer des gens de plusieurs nationalités. L’ouverture sur le monde, c’est ça voyager. En 1978, la France et la Corse nous ont accueillis pendant trois semaines. Un rêve de ma mère qui correspondait depuis plus de 40 ans avec une famille de la Corse. Prendre l’avion à Mirabel, c’était tout un exploit. Et vous, chers Témiscamiens, quels sont pour vous les horizons lointains?
Par où commence-t-on si on souhaite voyager? On prévoit notre départ! Si vous quittez notre Témiscamingue pour voyager, il y a trois façons en voiture : par la ville de Témiscaming au sud; par le Tritown à l’ouest ou par Rouyn-Noranda au nord. En avion, Toronto avec ses cinq heures de route; par Rouyn lorsque Air Canada daigne offrir des heures qui sont accommodantes ou encore Timmins ou North Bay. Que vous décidiez d’acheter vos billets d’avion sur internet ou que vous passiez par une agence, c’est à votre avantage d’effectuer cette recherche. N’oubliez pas de regarder vers Ottawa (nous avons souvent de la famille ou des amis dans l’Outaouais qui peuvent nous héberger et garder la voiture, le chien ou le chat ou tout ça en même temps).
Si vous désirez partir pour le sud, vérifiez rapidement vos passeports, car les déboires avec Passeport Canada sont encore d’actualité. Vous pourriez être déçus. Lorsque l’idée de quitter la région commence à vous titiller le sommeil et que les publicités sur les sites internet vous font de l’œil, prenez les temps de consulter les sites. Appelez les agences de voyages qui vont vous garantir des informations essentielles et pertinentes. Ces dernières relèvent de l’Office de protection du consommateur (OPC).
Plus vous vous préparez, plus votre expérience de voyage sera extraordinaire. Car oui, les voyages forment la jeunesse et surtout la maintiennent. Ne tenez pas pour acquis ce que les médias vous disent, car il y a beaucoup d’informations à considérer. Les billets d’avion à 500 $ se séparent en sections aller ou retour; ARRIVECAN est encore fonctionnel donc il faut le mettre sur son téléphone intelligent et non, il n’y aura pas de départ de Rouyn ou Val-d’Or pour le sud cet hiver.
Et surtout, n’oubliez pas que pour voyager vers l’extérieur du Témiscamingue, ça va coûter plus cher. Pourquoi? Vous devez considérer l’essence pour se rendre à l’aéroport, le stationnement de la voiture lors du séjour, l’hôtel en allant ou en revenant... et même les deux. Finalement, faites-vous un budget réaliste et renseignez-vous... il y a beaucoup de façons de faire qui sont économiques, mais pas toujours disponibles à la dernière minute.
Marie-Hélène Brault lors d'un voyage à Huatulco au Mexique
