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Vivre au pays des kangourous!

1 octobre 2024

par : Marie-Hélène Brault

Lorsqu’on part vivre en Australie, il faut être décidé ! Il faut prévoir un minimum de 19 heures d’avion de Montréal à Brisbane ; on ne verra plus la famille et les amis souvent, le décalage horaire est important et la visite n’ira pas nous déranger chaque mois. C’est quand même ce qu’ont fait Sabrina Carpentier et Charles Rivard-Cloutier. Lorsqu’on parle de s’expatrier du Témiscamingue, souvent on se demande ce qui amène ce choix. Dans leur cas, c’est le travail de Sabrina qui les a amenés à traverser l’océan Pacifique.

Sabrina Carpentier a terminé des études à l’école Polytechnique de Montréal avec un Baccalauréat en Génie des mines et une Maîtrise en mathématiques appliquées. Elle a commencé à travailler à Val-d’Or en consultation en ingénierie et ensuite en estimation de projets pour un entrepreneur minier. Un chasseur de têtes lui a offert de changer de place… Elle et son conjoint ont fait les valises et sont partis pour l’Australie avec Romie et Zoé.

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Comme il a beaucoup de mines en Australie, Sabrina n’est pas perdue. Glencore, qu’on connait aussi ici, possède des mines de Zinc du côté est de l’Australie. La famille est maintenant installée là-bas depuis 2020. En 2022, la famille s’est aussi agrandie avec l’arrivée de Théo, les filles, elles ont à 11 et 7 ans.

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Les activités ne manquent pas. Charles Rivard-Cloutier continue de jouer au hockey sur glace et au golf, les filles font de la natation, du tennis, du netball et Zoé va même commencer le patinage sur glace à l’automne (ou le printemps là-bas!). La famille se tient occupée. « Ce n’est pas accessible pour tout le monde de faire le voyage pour venir passer du temps avec nous! Par moment, la proximité et la facilité de pouvoir passer du temps avec ceux qu’on aime nous manquent, particulièrement à l’approche des fêtes. Aussi, ce n’est pas pareil un Noël sans neige ! » raconte Sabrina Carpentier. Ils sont contents d’avoir accueilli sa mère pendant un an et en septembre, la famille de Charles leur a rendu visite pour un deuxième voyage depuis leur installation en Australie.

Les filles vont à l’école en anglais, mais elles parlent toujours français à la maison. « Dans les écoles de l’Australie, l’anglais est la première langue, mais il y a plusieurs options de langue seconde incluant le japonais et l’allemand. Cependant, nous avons la chance de rester connectés au Québec avec des plateformes comme Tou.tv et Crave. » Sabrina dit que pour vivre loin du Témiscamingue, il faut être en contact avec ses familles très souvent. « Grâce à FaceTime, nous pouvons parler avec la famille et les amis plusieurs fois par semaine. Nous connaissons bien le décalage horaire et les heures optimales pour nous parler. »

Sabrina raconte que travailler à l’étranger, et plus particulièrement en Australie, a toujours été un rêve : « Plus c’était loin, plus l’aventure serait grande. Partager tout ça avec ma famille, c’est tout un privilège. »

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Sabrina et Charles sont fiers de leur choix. « Ce déménagement international au tout début de la pandémie a été un grand défi. Il a fallu tout recommencer et tout redécouvrir, et ce, dans une période où rien n’était simple! » Elle avait quand même voyagé avant de partir si loin. Son travail et son goût de l’aventure l’avaient quand même amené vers la France, l’Angleterre, la Suède, le Danemark, les États-Unis, le Mexique, l’Espagne, l’Estonie, le Vietnam et… l’Australie.

En terminant, c’est grand l’Australie et ils n’ont pas encore tout visité. La grande barrière de corail et la grande route de l’océan (Great Ocean Road) sont pour eux les belles découvertes du pays des kangourous.

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