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Maison des Aînés à Rémigny : Le comité se dissout

26 septembre 2021

par : Communiqué

Près d’un an après avoir déposé à l’Assemblée nationale du Québec une pétition citoyenne signée par 3 545 personnes (ce qui représente environ 20 % de la population témiscamienne), le gouvernement de monsieur Legault refuse toujours d’accorder au Témiscamingue un établissement public de soins destinés aux aînés du territoire, comme il l’a fait pour Rouyn-Noranda et l’Abitibi. En effet, à l’issue d’une rencontre entre les membres du comité de Rémigny et mesdames Natalie Rosebush, sous-ministre adjointe et Annie Fréchette, conseillère spéciale au cabinet de la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, le comité se dissout.

En effet, lors de cette rencontre virtuelle où étaient présents la députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, et plusieurs fonctionnaires du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) incluant sa PDG madame Caroline Roy, le gouvernement réitère une fois de plus que le projet innovateur proposé par le comité de Rémigny ne sera pas dans la mire des projets financés entièrement par le système de santé publique, au même titre que le sont les Maisons des Aînés actuellement en construction partout dans la province dont trois dans la partie nord de la région.

Bien que le projet retienne l’attention du cabinet de la ministre Blais, on confirme au comité que, si un nouvel établissement pour aînés s’implantait au Témiscamingue, il ne serait pas public. Ce qui veut dire que les employés y travaillant n’obtiendraient pas les mêmes avantages que ceux dans le secteur public, que les gestionnaires ne seraient pas des fonctionnaires de l’État, mais des salariés ou bénévoles issus du communautaire. Cette proposition, endossée par la députée de Québec Solidaire et son parti madame Émilise Lessard-Therrien, n’intéresse pas les membres du comité actuel qui maintient que les aînés du Témiscamingue méritent les mêmes infrastructures publiques que le reste du Québec. C’est pourquoi le comité a décidé de se dissoudre officiellement, laissant place à d’autres qui voudraient se commettre dans une telle démarche. Le comité en profite pour remercier sincèrement tous les signataires ainsi que les bénévoles qui ont cru en sa vision.

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