Le vendredi 5 novembre dernier, pour souligner la Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques (COP26), le Centre de femmes du Témiscamingue invitait la population à se rassembler pour créer des pancartes sous le thème de la justice climatique. Cette activité a été organisée pour que les Témiscamiennes et les Témiscamiens de tout âge et de toute origine puissent joindre leur voix à celles de nombreux autres manifestants partout à travers le monde, afin de dénoncer la lenteur avec laquelle les gouvernements agissent face à l’urgence climatique. Les EnVertdeurs ont joint le mouvement et se sont rendus au Centre de femmes pour illustrer des pancartes dénonçant les maux de nos territoires et des êtres qui y vivent.

Toujours dans le cadre de la COP26, des représentantes du Regroupement des Centres de femmes du Québec, du mouvement Mères au front, de la Ligue des droits et libertés et du Réseau des femmes en environnement ont cosigné une lettre adressée au premier ministre François Legault ainsi qu’à tous les dirigeants présents à Glasgow pour la COP26 et qui a été publiée dans La Presse le 9 novembre 2021. En voici un extrait : « À l’heure où nous parlons de plus en plus de la fin du monde tel que nous le connaissons, rappelons que les communautés autochtones et les communautés racisées ont souvent vu leur monde s’effondrer sous les effets du colonialisme et du racisme. En dehors des calculs d’experts, des rapports scientifiques, des mouvements écologistes et des rencontres des dirigeants sur ces questions, ces femmes et leurs communautés n’ont jamais cessé de s’organiser, de résister et de lutter au quotidien pour un environnement sain. »

Il ne reste plus qu’à souhaiter que le pacte sur le climat de Glasgow soit respecté par les pays signataires et que cela permette d’atteindre les objectifs principaux qui sont de limiter le réchauffement de la planète et de réduire les gaz à effet de serre.