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Émilise Lessard-Therrien de retour de Glasgow

23 novembre 2021

par : Dominique Rioux-Blanchette : Journaliste de l'initiative de journalisme local

La Conférence des Parties (COP) est une réunion annuelle, depuis 1994, des 197 pays qui font partie de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Cette conférence sur le climat coordonne les mesures internationales de lutte contre les changements climatiques et examine les progrès accomplis et la mise en œuvre des engagements des parties. Chaque année, les pays annoncent leurs contributions déterminées au niveau national (CDN), leur plan d’action sur cinq ans. La COP26 marque la première période de cinq ans depuis la signature de l’Accord de Paris.

Rappelons qu’en 2015, lors de la COP21, l’Accord de Paris a été adopté par 194 pays dans le but de limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C et, si possible, de la limiter à 1,5°C. Cet objectif a été maintenu lors de la COP26.

Dans son discours officiel, le premier ministre Justin Trudeau s’est engagé à atteindre la carboneutralité en 2050 (responsable de 80 % des GES), d’établir un réseau de distribution d’électricité à zéro émission nette et de ne vendre que des voitures zéro émission, d’ici 2035, en plus d’imposer un tarif sur la pollution qui s’élèvera à 170 dollars par tonne d’ici 2030. Finalement, le Canada affirme vouloir saisir les possibilités économiques offertes par la transition vers un avenir axé sur les technologies propres.

La députée de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, était présente à Glasglow. Sa formation politique l’a désignée en tant que Porte-parole solidaire en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques et c’est ainsi qu’elle s’est envolée pour assister aux échanges internationaux et savoir comment les pays membres gère localement l’urgence climatique. Car c’est en effet avec un sentiment d’urgence que revient la députée solidaire. Cette dernière appelle notamment à la création d’une instance de concertation régionale consacrée à la transition énergétique et dédiée à la mise en œuvre d’un plan d’action.

La députée a trouvé particulièrement inspirantes les voix des Premiers Peuples, des femmes, comme Manon Aubry, députée au Parlement européen, et de la délégation de la jeunesse québécoise, avec qui elle a eu l’opportunité d’échanger.

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