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Portrait des candidats : Pourquoi avoir choisi ce parti?

16 septembre 2022

par : Karen Lachapelle

À la venue des élections provinciales le 3 octobre prochain, le Journal Le Reflet a rencontré les cinq candidats de la région. Pour trois semaines consécutives, nous vous présenterons leurs réponses en espérant vous aider dans votre choix. Cette semaine, les candidats nous disent pourquoi ils se présentent en politique et pourquoi avoir choisi ce parti.

Pourquoi avoir choisi ce parti?

Daniel Bernard, Coalition Avenir Québec

« La politique ne m'avait jamais vraiment laissé malgré tout depuis que j'avais quitté en 2012 (N.D.L.R. : Daniel Bernard a été député dans Rouyn-Noranda Témiscamingue de 2003 à 2007 et de 2008 à 2012 pour le Parti libéral). Jusqu'à tout récemment, je faisais une chronique politique à Radio-Canada et depuis un an, je suis conseiller municipal à la ville de Rouyn-Noranda. Donc, l'implication citoyenne m'a toujours interpellé… Entre autres, en voyant la dynamique à la ville de Rouyn-Noranda et en parlant aux gens, ça m'a donné le goût de revenir en politique provinciale. Je me suis dit que c'est le meilleur endroit si je veux aider Rouyn-Noranda et le Témiscamingue, c'est d'être à Québec pour soutenir les gens de la région. Et actuellement, le meilleur parti des régions qui peut vraiment nous aider, c’est la Coalition et monsieur François Legault. »

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« Mon attachement premier depuis que je fais de la politique, ça a toujours été l'Abitibi-Témiscamingue. C'est ça qui m'avait amené en politique en 2003 pour aider le développement de la région et je suis encore à la même place. Actuellement, quand je regarde tout ce qui se passe, autant au niveau économie qu’en santé et à Rouyn-Noranda, il y a bien entendu le dossier de fonderie Horne, je suis ici pour aider vraiment les citoyens et il fallait que je retourne en politique. Les gens locaux m'ont approché en me disant : « Regarde Daniel, ce serait bien que tu y ailles. » Je me sens donc très à l'aise et je suis très heureux où je suis aujourd'hui. »

Robert Daigle, Parti conservateur du Québec

« C'est sûr que lorsqu'on se présente en politique, l'idée première, c'est qu'on voit des choses qu'on n'aime pas et qu'on veut faire avancer certains dossiers. Ce que je n'aime pas, c'est qu'on est au même point qu'il y a 40 ans. […] Le Témiscamingue a tellement de potentiel, entre autres au niveau de la 2e et 3e transformation, ce n’est pas normal qu’aujourd'hui, on n'en ait pas plus sur le territoire. On cherche à centraliser vers les grands centres au détriment des régions. On subit une perte de population et de services. Si on veut garder nos régions vivantes, il faut une relève. Il faut faire face à la pénurie de main-d'œuvre en allant chercher de la main-d'œuvre au niveau de l'immigration… Pour moi, le rôle d'un député n'est pas de prendre position, mais de rester neutre, de s'asseoir avec les différentes parties et organismes sur le territoire pour travailler ensemble. »

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« C'est simple, notre slogan est Libres chez nous, ça en dit long. Si on regarde au niveau de la santé, il y a des listes d'attente qui ne finissent plus au lieu de se servir intelligemment du privé. Il ne faut pas tout donner au privé, mais il faut l'utiliser pour permettre aux gens de se faire soigner. Il n'est pas question que tu paies et ensuite on te rembourse, non il faut le faire de façon universelle. Il faut prioriser la santé publique québécoise, mais si quelqu'un est en attente il faut lui permettre de se faire soigner rapidement en assumant ses coûts. C’est aussi ça être libres chez nous. »

Émilise Lessard-Therrien, Québec Solidaire

« Ce n'était pas mon projet de vie initial de faire de la politique au provincial, mais j'ai toujours été quelqu'un d'assez impliquée dans mon milieu de vie. J'ai toujours aimé faire une différence pour améliorer la vie des gens autour de moi. En fait, j'avais commencé par de la politique municipale parce que c'était très concret et finalement, il y a comme une opportunité qui s'est présentée, je l'ai pris. Après quatre ans, j'ai l'impression que je suis un peu tombée dedans ! Ce premier mandat-là a été extrêmement gratifiant pour plusieurs raisons : porter la parole des gens qui sont proches de moi, de ma communauté, de faire valoir nos enjeux à l'Assemblée nationale, « challenger » des ministres des enjeux qui touchent des gens du Témiscamingue… Parfois, j'ai l'impression que je suis un peu comme une agente de développement, mais à grande échelle. Je suis au courant de plein de dossiers, je mets les gens en relation, en concertation, pour essayer de construire sur des consensus. »

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« J'ai toujours été une grande défenseure de la justice sociale, la cause environnementale est vraiment très importante pour moi. J'ai été sensibilisée aux enjeux aux inégalités depuis que je suis toute petite, c'est un ancrage très fort chez moi. Et Québec solidaire, c'est le parti pour lutter contre les inégalités sociales, pour réclamer une meilleure justice sociale, environnementale aussi. Le virage environnemental, c'est quelque chose qui est super important pour moi… J’ai deux jeunes enfants et j'ai envie de leur laisser une planète viable et une région magnifique qui va continuer de prospérer. La crise climatique, on ne peut pas en faire fi. Il faut poser des gestes pour le futur et ça, c'est le propre de Québec solidaire pour l'ensemble du Québec. »

Jean-François Vachon, Parti québécois

« D'abord, je suis un grand indépendantiste, c’est un peu la raison première pourquoi j’ai décidé de me présenter. Je crois au débat d’idées et les dernières années, nous avons moins eu ça en région. Nous avons eu plutôt des débats qui étaient noirs ou blancs alors que nous avons besoin de zones grises dans la région. [...] Nous avons besoin de discuter, de nous asseoir tout le monde autour d'une même table pour faire avancer les projets. Pour moi, il est important de porter les idées des gens de la région ainsi que les réalités régionales. »

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« Le Parti québécois est un parti de débats et d'idées, réunissant les gens autour d'un grand projet, soit de faire du Québec un pays. Véronique Hivon est une de mes modèles ainsi que François Gendron. J'aime la façon dont madame Hivon fait de la politique, c'est-à-dire de parler avec tout le monde, de s'asseoir avec tout le monde. J'aime les débats d'idées et au parti québécois, il y en a beaucoup. Nous avons tous des idées différentes donc nos projets et ce que l’on avance seront encore plus intéressants et réfléchis. »

Arnaud Warolin, Parti libéral du Québec

« J'avais rayé cela de ma liste, mais je suis de retour pour trois raisons. Premièrement, j’ai des adolescents et de ce que je vois, je suis inquiet, inquiet d’où on va au niveau politique. J'ai l'impression qu'on manque de vision, manque de leadership. On n’a pas un vrai beau projet de société à leur offrir. Ils ont traversé une crise difficile et ils sont désabusés. La 2e raison, j'ai des amis, Jean-Maurice Matte et Guy Bourgeois, qui voulaient qu'on se présente en équipe. […] Ils m'ont rappelé les valeurs du Parti libéral. Ils m'ont montré comment le parti a fait un examen de conscience et des changements aux cours des quatre dernières années. Il s'est rapproché de sa base en créant la charte des régions afin de redonner le pouvoir aux régions. Quand je lis ça, c’est moi. C'est ce que j'ai défendu pendant toutes les années ici au Témiscamingue, soit d’avoir le réflexe région, de donner le pouvoir aux régions. Et la dernière raison, c'est la cheffe. Elle mérite d'être connue. C’est une femme remarquable, humaine, brillante qui a une vision et du courage. »

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« J'ai toujours eu les valeurs libérales. C'est un parti qui est ancré dans une histoire, une grande histoire qui a toujours été là quand il y avait des besoins pour de grands changements que ce soit la nationalisation de l'énergie ou encore la mise en place d'une santé publique. Le parti est basé sur des valeurs qui sont profondes, de liberté, d'équité. C'est un parti social-démocrate qui se situe plutôt au centre de l'échiquier et qui a huit belles valeurs. Donc ça me parle, ça me ressemble. »

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