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À quoi s’attendre de la prochaine saison parlementaire fédérale?

25 septembre 2023

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

C’est la semaine dernière que les élus fédéraux se rassemblaient à la Chambre des communes pour une nouvelle rentrée parlementaire. Trois enjeux ont particulièrement marqué les premières séances : la hausse du coût de la vie, la crise du logement et l’inflation alimentaire. Les patrons des cinq plus grandes chaînes d’alimentation du pays (Loblaw, Metro, Costco, Walmart Canada et Empire Company Limited) étaient d’ailleurs à Ottawa le 18 septembre pour une réunion avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne ainsi qu’avec la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland pour discuter de la stabilisation à prix du panier d’épicerie.

Les priorités de Sébastien Lemire

Le chef du Bloc Québécois Yves-François Blanchet et ses députés tenaient un caucus processionnel en Estrie les 13 et 14 septembre derniers afin de discuter des enjeux qu’ils croient prioritaires pour le Québec pour la rentrée parlementaire. Le parti a déterminé trois priorités : le réchauffement climatique et l’accélération de la transition écologique, le coût de la vie, particulièrement pour les aînés, et la réussite d’une immigration responsable et qui respecte la capacité d’accueil du Québec. Selon le député d’Abitibi-Témiscamingue Sébastien Lemire, il est important de tenir compte du manque de services accessibles en Abitibi-Témiscamingue qui rend la vie difficile aux nouveaux arrivants. « Il n’est pas normal de ne pas avoir accès à plusieurs services ici et qu’on doive se rendre à Gatineau ou Montréal. Cela n’aide en rien à avoir une rétention de nos immigrants et pour favoriser leur intégration à nos communautés », a-t-il fait valoir dans un communiqué de presse.

Monsieur Lemire ajoute aussi ses propres priorités en rappelant l’importance d’un transport aérien fiable, abordable, flexible et fréquent en plus de vouloir s’assurer qu’Ottawa réponde aux besoins de services de la population témiscabitibienne et tient compte des changements climatiques et des réalités régionales dans les programmes agricoles et forestiers. « Au cours de l’été, j’ai été sur le terrain et j’ai constaté l’impact des changements climatiques. Nos agricultrices et agriculteurs ont vécu la sécheresse. Nos entreprises forestières font face à un défi immense en raison des feux de forêt. Jusqu’à maintenant, Ottawa n’a pas été présent pour nos entrepreneurs touchés. Et, en même temps, l’Abitibi-Témiscamingue possède l’expertise nécessaire pour faire partie de la transition énergétique. Nous nous devons d’investir dans nos PME qui font partie de la solution. De plus, notre consultation auprès des organismes œuvrant en logement et auprès des personnes les plus démunies en Abitibi-Témiscamingue démontre tous les obstacles que les projets de logements abordables et sociaux doivent faire face. Les témoignages m’ont énormément touché. La pénurie de logements existait avant. Elle a empiré. Il y a un coût à payer pour développer des solutions, mais le coût de ne pas agir est encore plus élevé », a précisé le député.

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