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Quatre élèves du secondaire récipiendaires de bourses d'études

25 mai 2020

par : Dominique Roy

photo : Français pour l'avenir

Chaque année, Français pour l’avenir, organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir le bilinguisme officiel au Canada et les avantages d’apprendre et de communiquer en français, propose différentes initiatives aux élèves du secondaire. Parmi celles-ci : le concours national de rédaction qui offre d’intéressantes bourses d’études aux élèves de la 10e à la 12e année. Le site Web de l’organisme vient tout juste de publier les gagnants de l’édition 2019-2020 et quatre élèves de la région du Temiskaming ontarien font partie des boursiers : Avary Plante (New Liskeard), Regan Bilodeau (North Cobalt), Israa Beljadid (Haileybury) et Mya Phippen (Haileybury).

Les contraintes d’écriture

Le concours, qui se déroulait d’octobre à décembre 2019, exigeait une rédaction de 750 mots à partir du thème suivant : Le 17 juin 2019, le Canada a déclaré l’urgence climatique. Si tu te retrouvais à la tête du gouvernement, comment répondrais-tu à cette urgence? Sylvie Plante enseigne le français de la 11e année à l’École secondaire catholique Sainte-Marie (ESCSM) de New Liskeard. Cette année, ses élèves de la filière préuniversitaire devaient obligatoirement rédiger le texte qu’elle évaluait par la suite. Les intéressés pouvaient ensuite soumettre leur texte officiel au concours. Le thème imposé fut un défi rencontré par ses élèves. « Le sujet cette année ne leur a pas particulièrement plu. C'est un sujet qui revient souvent selon eux. »

L’expérience

Mya Phippen fréquente l’école anglophone Timiskaming District Secondary School (TDSS) de New Liskeard. C’est donc dans la catégorie « français langue seconde » qu’elle a remporté une bourse d’études. Elle se dit très reconnaissante envers son enseignante, Madame Ton, qui l’a motivée à soumettre son texte abordant la perspective du recyclage au Canada. « La partie la plus difficile, pour moi, c’était de mettre toutes mes pensées sur papier et d’expliquer au lecteur ce que je pensais. »

Sylvie Plante a guidé ses élèves tout au long du processus, un accompagnement qu’elle juge essentiel parce que les jeunes ont peur d’écrire et n’ont pas confiance en leurs habiletés. « Pour eux, écrire, c'est une tâche pénible; la révision et la correction d'autant plus. Plusieurs trouvent zéro plaisir dans la rédaction, parce que leurs résultats ont souvent été décevants. » Avary Plante et Regan Bilodeau, ses élèves méritants, ne s’attendaient pas du tout à gagner quoi que ce soit, surtout en ce qui a trait à un concours d’envergure nationale. Ce fut une belle surprise pour eux. Même son de cloche du côté de Mya Phippen qui a d’abord cru à une blague en apprenant l’heureuse nouvelle. « J'espère que d'écrire ne leur laissera plus un goût amer, qu'ils vont se faire confiance et comprendre que si quelqu'un n'aime pas un de leurs textes, c'est tout simplement une question de perspective, ce n'est pas parce qu'ils sont poches. Si je pouvais trouver d'autres concours qui permettent d'écrire sans toutes les restrictions imposées au niveau de la forme, mes élèves seraient tous obligés d'y participer ... Un jour, un jour, mes élèves voudront afficher sans crainte le Cyrano qui se cache dans leur esprit! », termine madame Plante.

Les prix

Dans la catégorie « français langue maternelle », Avary Plante et Reagan Bilodeau de l’ESCSM reçoivent une bourse de 5 000 $ chacun et Israa Beljadid de TDSS en reçoit une de 2 000 $. Mya Phippen, de TDSS, remporte une bourse de 2 000 $ dans la « catégorie français langue seconde ».

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