Depuis 2001, les médias du Québec se réunissent pour une même cause : amasser de l’argent pour ceux dans le besoin, afin qu’ils puissent passer un beau Noël. Encore une fois cette année, le Journal Le Reflet, CKVM 93,1 et TV-Témis se sont joints au mouvement de la Guignolée des médias le 1er décembre en s’alternant aux feux de circulation à Ville-Marie afin d’amasser de l’argent et des denrées remis à l’organisme des Paniers de Noël du Témiscamingue.
Karen Lachapelle, directrice du Journal Le Reflet, participe à l’événement depuis ses tout débuts au Témiscamingue. « Chaque année, c’est un plaisir de contrer le froid et de partager ce moment avec les autres médias du Témiscamingue. La bonne humeur est au rendez-vous, et je suis surprise chaque fois de la grande générosité des Témiscamiens. »
Plusieurs entreprises de la région ont aussi été de la partie en offrant de la commandite et des sommes importants. Lors de la journée du 1er décembre, la Station Shell de Ville-Marie offrait le café aux bénévoles sur place et Temlac a fourni un véhicule afin d’amasser les denrées. Caisses Desjardins Témiscamingue a remis un chèque d’une valeur de 10 000$ et le comptoir Jean XVIII a remis une somme de 5000 $ (avant la Guignolée). Au moment de mettre sous presse, c’est un montant de 34 979 $ qui a été récolté pour le Témiscamingue. En combinant l’argent amassé durant la Guignolée et les différentes initiatives pour les Paniers de Noël, 49 054 $ sont maintenant comptabilisés. D’autres collectes de fonds sont toujours en cours pour les Paniers de Noël.
« Encore une fois, les Témiscamiens ont démontré leur générosité. Les montants amassés lors des trois dernières éditions (dons en argent seulement et mobilisation de grands donateurs dus au contexte COVID) étaient du jamais vu », dit Geneviève Boucher, représentante du Regroupement d’entraide sociale du Témiscamingue. « Cette année, nous avions anticipé une baisse des dons en argent puisque nous avons fait le choix de revenir à la formule des dons en denrées et le fait qu’avec la hausse du coût de la vie, la population aurait des choix à faire. Une partie de la population qui avait les moyens de donner un don est maintenant celle qui demande de l’aide. Cette situation est exceptionnelle et préoccupante due au contexte économique qui se fait ressentir partout au Québec dans les banques alimentaires et les campagnes des paniers de Noël (moins de dons et de denrées, mais une augmentation importante des demandes). En tenant compte de tous ses éléments, les sommes amassées cette année démontrent que le Témiscamingue est solidaire et souhaite que les personnes et les familles vivant dans un contexte de précarité puissent avoir un beau Noël », conclut-elle.
