Le 15 mars dernier, Moulay Hicham Mouatadid arrivait au Témiscamingue à la suite de l’obtention du poste de journaliste au Journal Le Reflet. Débarquant de Vancouver après 7 ans dans cette ville de la côte Ouest, alors que la Colombie-Britannique était d’abord considérée comme l’épicentre de la pandémie au Canada, il a dû composer avec une réalité particulière lors de son voyage, mais aussi à son arrivée au Témiscamingue!

« Mon arrivée au Témiscamingue était accompagnée d'un stress supplémentaire à cause de la COVID-19. J'avais une certaine pression puisque je venais d'une ville où tous les projecteurs étaient tournés. J’appréhendais une certaine réticence de la part de mes nouveaux collègues. Je ne savais pas s’ils seraient à l’aise avec le fait que je débarquais de Vancouver. C'était très particulier, lors de mon vol Edmonton-Montréal, l'avion était vide », de raconter le nouveau journaliste du Reflet. Contrairement à ses doutes, il a pu compter sur une intégration facile et accueillante notamment grâce à une collègue qui est allée le chercher à l’aéroport de North-Bay. « J’ai découvert un peu la région et l’équipe à travers elle. »

« En même temps, je découvrais un nouveau métier, dans une nouvelle région avec une nouvelle équipe en temps de pandémie. Lorsque je suis arrivé à Ville-Marie, j'ai eu l'impression que c'était une ville fantôme », raconte-t-il en souriant. Le 23 mars, sa réalité a été encore plus transformée alors que chacun rentrait à la maison afin de faire du télétravail. « C'était un peu plus difficile de socialiser avec mes collègues et de trouver mes repères. J'avais besoin d'encadrement, mais les meetings quotidiens m'ont beaucoup aidé. »

Ayant habité à plusieurs endroits dans le cadre de ses fonctions professionnelles, monsieur Mouatadid avait hâte d’en apprendre davantage sur la culture de sa nouvelle région. « C’est très important de bien saisir la culture de chaque endroit afin de faciliter l’intégration. »

Depuis le début du déconfinement, le journaliste peut enfin découvrir de plus en plus la région. Il dit y apprécier la verdure un peu partout, la tranquillité mais avant tout l'hospitalité des gens qui l'accueillent à bras ouverts.