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Les Franco-Ontariens sont-ils servis justement?

23 septembre 2020

par : Moulay Hicham Mouatadid | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

photo : L'honorable Caroline Mulroney (Photo Assemblée législative de l'Ontario)

Si les OBNL en Ontario font face à plusieurs défis afin d’exercer pleinement leurs activités et assumer leur rôle d’engagement social, le bureau de l’honorable Caroline Mulroney, la ministre des Affaires francophones et des Transports en Ontario reconnait leur vitalité et leur importance dans le développement socio-économique de la province. « Les organismes à but non lucratif francophones contribuent à la vitalité de la francophonie ontarienne qui constitue un atout important pour la province et notre gouvernement est pleinement conscient que ceux-ci font actuellement face à d’importants défis », fait savoir Natasha Tremblay, la porte-parole de la ministre.

Les OBNL en danger!

Les organismes à but non lucratif (OBNL) franco-ontariens qui ont besoin d’une aide financière importante vont devoir composer avec la nouvelle réalité et surtout chercher des solutions urgentes afin de maintenir leurs activités et continuer leur exercice crucial pour le développement des affaires francophones en Ontario. « Selon les résultats d’un sondage mené conjointement par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et le Ontario Nonprofit Network (ONN) auquel 61 organismes francophones à but non lucratif en Ontario ont répondu, les OBNL auraient eu tendance, entre mars et juin 2020, à recourir à un ensemble de solutions temporaires pour répondre à leurs besoins financiers, notamment en puisant dans leurs réserves et en réduisant les salaires », souligne madame Tremblay.

Des consultations pour des solutions durables

Le ministère des Affaires francophones dit suivre de près les dossiers de la communauté francophone et veille à maintenir un partenariat exemplaire avec toutes ses composantes. « La situation et l’apport des communautés francophones, de ses organismes et de ses entreprises, sont au cœur des préoccupations du ministère des Affaires francophones. C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec les parties prenantes francophones et nos collègues responsables des secteurs clés sur lesquels repose la relance afin de bien cerner les enjeux et identifier des solutions durables », précise l’attachée de presse. « Dans le cadre de la démarche stratégique du gouvernement visant à appuyer la relance économique, la ministre des Affaires francophones a établi un Conseil consultatif ministériel de la relance économique francophone post COVID-19 dont le principal objectif était de consulter des parties prenantes de la communauté sur l’impact de la pandémie sur l’économie et les organismes francophones. »

Des critères assouplis

La crise sanitaire a frappé durement les OBNL franco-ontariens et le ministère des Affaires francophones s’engage à mieux les soutenir en cette période sans précédent. « Malgré la pandémie, le programme d’appui à la francophonie ontarienne du ministère des Affaires francophones a été lancé le plus rapidement possible avec des critères assouplis. Ce programme, qui comprend un volet communautaire et un volet économique, continue de contribuer au renforcement de la capacité des organismes francophones de l'Ontario », explique madame Tremblay. « Tout comme l'ensemble des acteurs économiques, les organismes à but non lucratif francophones sont actuellement confrontés à une situation difficile et exigeante à la fois sur le plan financier et organisationnel. » Les enjeux sont donc multiples et complexes.

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