Le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue est un vecteur important dans la découverte de trésors cinématographiques internationaux contemporains. Il est aussi au premier rang pour mettre en lumière les talents des artistes de chez nous, l’Abitibi-Témiscamingue. D’ailleurs, tel qu’annoncé il y a quelques semaines, le Festival présente en première mondiale, lors de sa clôture, le premier long métrage de la rouynorandienne Rachelle Roy, Danser sous la pluie. Ce sera la première fois de l’histoire du Festival qu’il se terminera sur une note locale.

En plus de ce documentaire, plusieurs œuvres qui seront présentées au Théâtre du cuivre ont été réalisées ou mettent en vedette des gens de chez nous. C’est le cas de Passage, le film documentaire de la Témiscamienne d’origine Sarah Baril-Gaudet, qui sera présenté le lundi 2 novembre.

Sarah Baril Gaudet est une cinéaste et directrice de la photographie originaire du Témiscamingue basée à Montréal. En 2016, elle a complété un baccalauréat en cinéma à l’Université du Québec à Montréal où elle a obtenu la bourse du Meilleur espoir documentaire. Son premier court métrage documentaire, Là où je vis (2017), s’est démarqué dans plus d’une vingtaine de festivals internationaux.

« Un regard attendrissant sur l’adolescent devenu grand », c’est ainsi qu’on qualifie Passage.

Gabrielle et Yoan ont 18 ans. Même s’ils ont tous les deux grandi au Témiscamingue, leurs aspirations sont opposées. Alors que Yoan souhaite quitter la région afin de briser sa solitude et d’explorer son homosexualité, Gabrielle est déchirée à l’idée de poursuivre ses études loin de la maison. Passage dresse un portrait poétique de ces deux protagonistes en transition vers l’âge adulte qui tentent de s’épanouir et de tracer leur chemin.

Le 13 octobre dernier, la cinéaste publiait ce statut sur Facebook :

« ENFIN! Je suis ravie d’annoncer que Passage aura sa première à la maison : au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue! Ce festival a une place particulière dans mon cœur puisque c’est là que j’y ai fait mes premières découvertes cinématographiques. C’est aussi dans cette région qu’a eu lieu le tournage du film, à l’été 2019. J’aimerais donc remercier le festival, mais également ma précieuse équipe, mes deux protagonistes, nos partenaires financiers et toutes les autres personnes qui ont participé de près ou de loin à la concrétisation de ce film. Le cinéma est un art collectif et j’ai vraiment eu de la chance de vous avoir à mes côtés durant cette aventure! Pour les gens de l’Abitibi et du Témiscamingue, le documentaire sera présenté en salle (si tout va bien) au Théâtre du Cuivre à Rouyn-Noranda lundi le 2 novembre en après-midi. Les billets seront en vente dès le 22 octobre. »

On peut visionner un extrait du film, juste ici : https://www.facebook.com/passage.docu/videos/1304182043276363/UzpfSTU2OTcyMTE1NzoxMDE1NzgzMzg4ODEzNjE1OA/?lst=100001978967630%3A569721157%3A1602857400