La Société de l’eau souterraine Abitibi-Témiscamingue (SESAT) a publié, le 19 novembre dernier, son Cadre de gouvernance pour l’exploitation industrielle et commerciale de l’eau en Abitibi-Témiscamingue. Il s’agit du résultat d’un effort réalisé au cours des deux dernières années avec le soutien financier du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) de l’Abitibi-Témiscamingue.

Relever la barre

La SESAT, qui a pour objectifs de colliger les connaissances sur l’eau souterraine en Abitibi-Témiscamingue et documenter les menaces à la pérennité de l’eau souterraine associées aux différents usages du territoire en Abitibi-Témiscamingue, considère ce cadre de gouvernance une proposition que nous souhaitons soumettre à la région pour relever la barre et nous doter de positions régionales quant à l’exploitation commerciale et industrielle de l’eau, l’une des plus importantes ressources de la région. « Ce cadre de gouvernance est une proposition que nous souhaitons soumettre à la région pour relever la barre et nous doter de positions régionales quant à l’exploitation commerciale et industrielle de l’eau, l’une des plus importantes ressources de la région », explique Serge Bastien, président de la SESAT.

À la recherche de l’équilibre

La SESAT qualifie d’essentielle la réalisation de cet exercice de façon préventive, en concertation régionale élargie et en dehors du blitz médiatique qui peut exacerber le retranchement des positions et la perte de nuances dans l’évaluation de projets de développement spécifiques. « Nous désirons trouver un équilibre entre ce qui est présentement autorisé par le cadre légal et les valeurs régionales », précise le président de la SESAT.

Des propositions fondées sur un leadership

Bien que la mission de la société se limite à l’eau souterraine, elle considère que pour bien traiter le sujet il faut considérer l’ensemble des prélèvements industriels et commerciaux d’eau. C’est pourquoi la SESAT a été épaulée dans son travail par trois importants partenaires régionaux dont les missions touchent également à l’eau : l’OBVAJ, l’OBVT et le CREAT. « Les dix-neuf propositions que nous posons aujourd’hui sont basées sur de nombreux précédents de leadership recensés aux quatre coins de la région de l’Abitibi-Témiscamingue en gouvernance de l’eau. Les gestes remarquables des individus et des institutions que nous avons pu recenser au fil des ans, tant au public que dans le privé, tant parmi les citoyens que parmi les élus et dans la fonction publique n’avaient d’une certaine façon plus qu’à être regroupés et structurés », a souligné le SESAT dans un communiqué diffusé à l’occasion de la publication du Cadre de gouvernance pour l’exploitation industrielle et commerciale de l’eau en Abitibi-Témiscamingue.